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Fil de discussion: La nature, cette école de la vie. (Lu 24809 fois)
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Izazen
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La nature, cette école de la vie. Si nous souhaitons guérir le monde et nous-mêmes, nous avons beaucoup à apprendre des arbres, des plantes et des animaux, nous dit Gary Freguson dans son dernier ouvrage Eight Master Lessons of Nature ( Huit grandes leçons de la nature). Il nous apprend comment vivre de nouveau en harmonie avec elle, car nous sommes la nature et nous semblons parfois l’avoir oublier.Texte : Jocelyn de Kwant Leçon 1 : MystèreLa nature est faite de miraclesNous flottons dans un univers immense, a priori sans le moindre signe de vie à des année lumière à la ronde. Prendre le temps de réfléchir à l’âge du monde peut provoquer ce même genre d’impression écrasante. Mais il n’est pas nécessaire d’aller chercher aussi loin cet émerveillement, cette magie, nous dit Ferguson. Ce sentiment de grandeur, de miracle, se manifeste au quotidien. Il suffit d’observer l’arbre au coin de votre rue et les fleurs dans votre jardin. Ce n’est pas un hasard si, partout dans le monde, les végétaux font partie des rituels sacrés.
Pour Ferguson, le mysticisme est quelque chose de merveilleux, car il rend tout possible et nous élève au-dessus des petits soucis et tracas du quotidien. Il nous dit aussi que lorsque Einstein était confronté à un problème, il se rendait dans la nature. Là, il parvenait mieux à libérez son esprit, son intuition. Il utilisait la forêt pour s’élever, lui et ses pensées, à un niveau supérieur. Observer en profondeur le mystère de la nature, disait Einstein, et vous comprendrez mieux tout.
Ne regardez pas uniquement le monde qui vous entoure avec vos yeux et votre tête, abonde Ferguson, mais avec tout votre être - ne serait-ce que pendant quelques secondes - pour vraiment participer au mystère qui nous unit tous.Gary Ferguson Source : Gary Ferguson dans Happinez
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Izazen
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La nature, cette école de la vie. Leçon 2 : ConnexionTout est lié à toutEn occident, nous avons pris l’habitude de tout considérer séparément. La science procède de la sorte en plaçant quelque chose sous une loupe et e l’étudiant jusque dans ses moindres détails, Selon Ferguson, il y a une chose que nous avons négligée : L’inter connectivité. Rien n’existe sans l’autre. Dans la vie, tout, vraiment tout, est lié. Les champignons fertilisent le sol pour permettre à l’arbre de pousser. Les feuilles de l’arbre convertissent les rayons du soleil en glucose – qui nourrit à son tour les champignons- et en oxygène – que nous respirons.
Le concept de « loi du plus fort » est une des plus grandes erreurs d’interprétation de la nature, regrette Fergusson. En réalité, La vie sur Terre est un réseau infini de connexions et de collaborations, d’interdépendances. « Nous qui vivons ici sur Terre, chacun d’entre nous individuellement, sommes totalement dépendant les uns des autres, affirme Fergusson.
Que ce passerait-il si l’on pouvait voir le mouvement continuellement à l’œuvre ? Si l’on pouvait se rendre compte que tout n’est qu’une danse entre les différentes forme de vie ? Une danse à laquelle nous participons nous aussi. En arrêtant de voir la nature comme quelque chose d’extérieur à nous même, et en considérant comme un tout dont nous faisons partie, notre perspective change. La nature peut alors nous toucher à un point encore jamais atteint. »
Fergusson cite une étude récente conduite par Elizabeth Nisbet et John Zelenski dont il ressort que lorsque les êtres humains sont davantage connectés émotionnellement. Ils mènent une vie plus saine, plus heureuse et plus productive. Mais aussi, et c’est sans doute l’aspect le plus important, ils développent plus de tolérance et d’amour envers les autres. Texte Jocelyn De Kwant d’après l'ouvrage de Gary Ferguson
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Izazen
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La nature, cette école de la vie Leçon 3 : DiversitéLa diversité fait la force Imaginez un champ de fleurs sauvages, avec des marguerites, de la camomille, du trèfle lotier, des cheveux de vénus… Ces fleurs sont entourées d’abeilles, de bourdons de papillons, de mouches - tous d’importants pollinisateurs. Lorsqu’il était jeune, Ferguson s’est trouvé en face d’un tel champ. Pourquoi y a-t-il ici autant d’espèces différentes, lui demanda son mentor, et pas simplement une ou deux ? Après une longue réflexion, Ferguson comprit : la nature multiplie ses chances. En cas de sécheresse, les plantes aux racines les plus profondes survivront, d’autres seront quant à elles plus résistantes à certains insectes. Plus les systèmes racinaires survivent, moins le sol risque de s’éroder. Si une plante meurt, les abeilles peuvent se retourner vers une autre. Les régions ou la diversité est la plus grande sont les plus résilientes. Mieux encore : une étude récente a démontré que les personnes vivant à proximité de régions naturellement intactes et protégées sont moins sujettes aux infections respiratoires , au paludisme et à la maladie de Lyme.
La leçon est simple : la diversité est un gage de force. Votre propre jardin sera plus fort s’il ne contient pas qu’un hortensia. Mais la diversité est également une nécessité pour le genre humain, au travail, dans la rue .
Ferguson cite l’économiste américaine Jane Jacobs qui œuvrait dans les années 1950 en faveur de la mixité dans les quartiers. Elle prenait inlassablement comme exemple la diversité présente dans la nature, « Il s’agit littéralement du même processus, expliquait Jacobs.
Assurez la diversité dans la vie quotidienne, respectez chaque individu ainsi que cette diversité, donnez lui un rôle dans la combinaison et le brassage des idées et des ressources – tant au travail que dans la rue – et, finalement, vous aurez les meilleurs chances d’une vie économique dynamique à long terme». Texte Jocelyn De Kwant d’après l’ouvrage de Gary Ferguson
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