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« … quand rien n’ébranle l’esprit,
rien n’obscurcit le monde ! »
rien n’obscurcit le monde ! »
Le Yin
est un symbole et même plus.
c’est la terre soumise, on dit même humilité réceptive et souple.
Rien n’est plus soumis que la terre.
Originellement, la terre, qui relève du pur yin, ne peut engendrer ni faire croître quoi que ce soit.
Si elle engendre et fait croître les dix mille choses, c’est qu’elle s’avère réceptive à
l’énergie yang du ciel, laquelle s’exerce par l’alternance cyclique de la progression et de la régression.
Sur le plan fondamental, la terre ne peut créer ni développer la vie ; son accomplissement dans la création et le développement repose uniquement sur sa " fidélité ".
Le Yang
c’est le fort et l’indomptable,
le ciel est pur vigueur disent presque toutes les versions du Yi King.
(Livre des Transformations)
Parmi toutes les forces, nulle n’est plus grande que le ciel, flux d’énergie unitaire.
Les saisons en action sont les plus beaux exemples de cette mécanique universelle
qui n’a que le nom : la Vie.
Celle-ci commence au printemps comme si la création avait choisi de s’éveiller après l’hiver. Le Yang exprime la dimension créatrice de sa force.
Lorsque naît l’énergie positive, toute chose germe.
Telle est la force positive en création.
Développer la vie en été constitue la croissance de la force ( Yang).
Le développement est l’extension, l’expansion de l’énergie positive.
A mesure que s’accroît l’énergie positive, toute chose se développe et fleurit.
Telle est la force du développement.
Faire mûrir la vie en automne constitue alors la réalisation de la force et préserver la vie en hiver constitue la perfection de la force.
La perfection de cette mécanique universelle est la quiétude, le repos de l’énergie positive et lorsque celle-ci repose calmement,
toute chose revient à sa racine.
Ai-je expliqué une philosophie inconnue, une science nouvelle de cette
" mécanique ", non !
Et sans force de détails, de mesures, n’ai-je apporté que ce que tout un chacun connaît déjà par la croissance qu’il a de la vie en lui-même !
La création, le développement, la réalisation, la perfection ( liés aux mouvement des quatre saisons, tiens pourquoi 4 ?) sont menés à terme par cette unique force.
Celle-ci est la substance, les quatre mouvements constituent la fonction.
Par la substance, la fonction trouve son assise.
Par la fonction, la substance trouve son accomplissement.
Abordons alors la place de tout un chacun en ce ballet des forces yin et yang en action, ceci
depuis l’éternité du temps et de l’espace.
A leur naissance les êtres disposent des cinq combinaisons élémentaires de yin et de yang engendrées par le ciel et la terre ;
dès lors qu’ils accèdent à la vie, ils accèdent à l’essence – l’essence et la vie résident dans un même corps.
Au moment de la naissance, elles sont unies ; le primordial et le temporel ne font qu’un, le yin et le yang ne connaissent pas la séparation, le vrai et le faux ne sont pas encore différenciés ;
toutes choses advient par la complétude.
En résumé tout est prêt pour l'expansion de la vie, tout est réuni.
C’est ce que l’on apprend progressivement lorsque nous réfléchissons ( avec le temps)
à la citation suivante :
La dualité vient d’une unité.
Le savoir, c’est réunir ce qui est séparé,
comprendre l’harmonie de la vie,
même dans son aspect qui nous semble destructeur.
Le savoir, c’est réunir ce qui est séparé,
comprendre l’harmonie de la vie,
même dans son aspect qui nous semble destructeur.
Mais à mesure que ces éléments yin et yang se développent et que leur énergie s’amplifie, le yang primordial culmine et se mêle au conditionnement acquis – alors un premier yin surgit subrepticement,
puis un autre puis un autre jusqu’ à l’ultime déclin du yang.
Son énergie s’affaiblit peu à peu et semble vouée à la destruction.
A l’infini, cette mécanique se reproduit.
La fleur naît d’un mince fil sorti de terre pour remonter en sève et au sommet de son élan, s’ouvre pour ne vivre que l’instant de dire :
" je vais faner ".
Cette mécanique est universelle n’est pas le fruit du hasard,
et ne nécessite que peu d'investissement intellectuel,
d’ailleurs en Occident ce mot hasard, a la définition de n’être relié à rien, n’étant relié à aucune causalité.
Déjà l’Occident repoussait l’a-causal énoncé cependant au début des années 1930 par C.G. Jung.
Descartes pour cela a exclu le mot hasard, l’excluant du domaine du RAISONNABLE puisque non explicable et, surtout, non reproductible.
C’est justement cette dernière caractéristique qui fait son prix en Extrême Orient.
Le hasard est en Chine la matérialisation de la qualité particulière de l’instant.
C’était ce que je produisais sur le sujet effacé de la mécanique universelle version yassar namy.
Yassar cartésien tu es, cela ne t'empêche pas de t'ouvrir à d'autres pensées.
Il y a longtemps que j'ai repoussé la pensée unique mais non le principe unique de la vie. Belle mécanique universelle.
Tu aurais pu répondre et ne pas faire la sourde oreille sur l’a causalité , ou bien demandé ce que c’est ? On peut avouer un instant ne pas tout connaître, c'est de l'humilité.
Chercher le comment, le pourquoi et s’ouvrir,
tu as donc préféré et obtenu la fermeture du sujet.
Il aurait pu être verrouillé ou absent de tes posts avec ceux restants des intervenants.
Joli éléphant en ce jardin zen qu’ Izazen n’en a pas vu le coup " venir ".
Pensons, penser le hasard , est une difficulté que l’on résout en s’approchant de soi-même avec l’environnement.
L'Occident s'ouvrant à l'Orient et inversement, penser le hasard cela se met en place subrepticement... c'est s'ouvrir !
Je rappelle la citation suivante :
" Se connaître soi-même, c'est s'oublier.
S'oublier soi-même, c'est s'ouvrir à toutes choses. "
S'oublier soi-même, c'est s'ouvrir à toutes choses. "
Je n’en dirais pas plus, soyons réellement zen c’est ne pas être au goût du jour ZEN.
La façade zen cache parfois un manque de discernement zen.
Voici donc ma dernière contribution en ce forum au sujet effacé que je replace.
Quelle belle mécanique tout de même, universelle quoi !
Au revoir Guy H comme harmonieusement.
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