46, La poussée vers le haut ou croissance et
29, entraînement aux abîmes, au passage des ravins
ou danger répété d’où gérer celui-ci.
Par cette parfaite succession des hexagrammes
dans " Initiez-vous au Yi-King " le Dr J.P Guyonnaud indique ceci :
" H44, les rencontres conduisent au rassemblement (H45),
le rassemblement permet de monter et l’union faisant la force (H46),
mais à force de monter on s’épuise. H47 et d’être accablé."
https://astropalais.forumactif.com/t1115-46-la-poussee-vers-le-haut
46, la poussée vers le haut ou croissance.
Les mots : évolution constante – gain de confiance – acceptation de défis – promotion – reconnaissance .
Mais aussi :
Monter, s’élever. Monter en grade, être promu. Sheng est une ancienne mesure de capacité, environ un dixième de litre.
Autres symboles :
Des céréales à l’intérieur d’un boisseau – une mesure à grain – ascension – monter – promotion – les céréales dans le boisseau se déversent et s’élèvent en un tas.
Le Ricci : promotion, moment où l’élément faible fait l'effort pour s’élever à un niveau supérieur.
Le ciel antérieur du H46 est le H61CONFIANCE en un juste milieu.
Quoi de plus normal que d’émerger de terre, déployer un essor en étant accompagné d’une extrême confiance, la nature en est l'exemple.
Tout est disposé pour qu’un développement intérieur s’opère
en une très belle harmonie.
Deux traits composent cette image :
une côte abrupte, sur laquelle les pas laissent leur trace.
C’est une " ascension lente ".
" Ce qui est petit grandira un jour !"
Poussée vers le haut, monter, naissance, croissance SHENG.
De Christian Bobin : "Il grandit comme grandissent les enfants : comme un arbre, plongeant les racines de ses bras dans la terre maternelle, puisant sa nourriture dans les sous-bois d’une parole, multipliant les attaches, élevant les branches de ses pensées
dans la lumière du dehors. "
Au cœur de la terre naît le bois, croissance.
Ainsi l’homme de bien grâce à sa nature docile (tel un arbre) accumule peu à peu pour s’élever et grandir dans la vie.
Au cœur de l’hexagramme un autre évoquant aussi un arbre différent, le H54, l’épousée qui est celle qui veut satisfaire son ambition
et s’élever dans la société, perpétuer les générations mais cela implique des devoirs et de pérenniser un arbre généalogique.
Regardons alors cette complicité de la terre et du bois :
l’une incarne la malléabilité par laquelle on s’adapte,
l’autre tire de la souplesse son endurance et sa force.
CeH46 est une croissance et la confiance (H61, en ciel antérieur) toute la nature en est inspirée comme le fait toute plante qui s’élève, de grandir sortant de terre, aspirée d’aller vers plus haut.
Nathalie Chassériau (" Prenez les bonnes décisions avec le Yi King") apporte une introduction éloquente pour définir ce H46 :
" L’hexagramme traite d’une qualité rare et précieuse : l’endurance opiniâtre de ceux qui ont un but et le poursuivent par le regard (H20 en guide),
parfois dans la solitude, sans jamais se laisser décourager par les résistances
qu’ils rencontrent, ni par l’apparente aridité de leur cheminement. "
La terre est le centre, le cœur, le vide,
où la naissance s’ébauche.
Le bois est l’image de l’effort patient par lequel
ce qui veut apparaître finit par prendre forme.
L’arbre prend racine dans le sombre sous terre et sans aucun découragement branches et feuilles le font croître, ce qui est en bas est comme ce qui est en haut.
Par des actions combinées,
les forces se concentrent à l’intérieur,
forgeant dans les profondeurs
la puissance tenace qui pousse à grandir……c’est la sève.
Le temps est long avant que l’on perçoive la lumière
et finisse par percer.
Un temps où chaque effort est
un pas supplémentaire vers le Sud.
Un temps de rudesse, où il faut consentir,
faire confiance sans savoir.
Jusqu’à ce que peu à peu,
à force de don et de courage,
on gagne en solidité,
en densité, en ampleur.
La forêt d'advenir.
Jusqu’à ce que l’abnégation conduise à la hauteur.
Il faut pour cela comprendre la qualité première de la terre, (H2)
toute de docilité, de flexibilité, d’abandon ou don de soi.
"L’idéogramme Shun, suivre le flux, comprend les notions de docilité,
d’obéissance, de naturel, de coulant, d’aisé.
Il y a ici l’idée de se laisser porter par le flux naturel de l’existence,
de ne pas s’opposer au cours des choses,
d’épouser le mouvement global,
de ne pas intervenir à tort et à travers. "
En fait l’ " homme doué "
(ou homme de bien, de valeur) conseille de comprendre que la vie demande parfois de reculer en mordant sur le terrain gagné.
Se révolter c’est perdre inutilement de l’énergie et de faire sienne la sentence du GUIDE H29 en la citation de Carl Gustav Jung :
« C’est sagesse que d’avoir peur. »
Ce H46 en événementiel invite à
"s’abandonner, accepter" les circonstances telles
qu’elles se présentent, n’opposer aucune résistance,
cette attitude permettrait de prendre appui sur un courant plus profond.
De faire appel à des ressources naturelles :
" Ne plus penser et ne plus sentir, pour que la pensée et
le sentir soient portés à leur optimum de puissance. "
L’ homme de bien imite la terre lorsqu’il laisse le monde venir à lui et l’accepte tel qu’il est.
Il imite le bois qui s’enracine lorsqu’il laisse le temps donner forme à ses efforts.
Il fait confiance à ce mouvement simple d’abandon qui recueille.
Il connaît la mécanique sans prétention de
ce qui s’épaissit peu à peu pour s’élever et grandir.
François Roustang ajoute :
" Sur quoi va-t-il donc prendre appui ?
Sur ce qui ne dépend pas de lui, sur ce qu’il possède
sans en avoir la maîtrise, sur ce qu’il ne s’est pas donné,
sur ce qui lui est le plus nécessaire et qu’il ne peut que recevoir :
son existence en cet instant.
Sur cette existence sans détermination particulière,
il peut faire fond tranquillement, mais à condition
qu’il se défasse de tous ses avoirs ou que, du moins,
il les considère comme découlant de cette source première."
Tel est le parcours de l’être humain lorsqu’il fait l’apprentissage de la parole juste:
Boris Cyrulnik d’ajouter : " c’est dans la conversation que nos psychismes se rencontrent et tissent l’affectivité qui va nous lier.
Pour "passer" ce H46 qui évoque un souffle vital, de percer comme sortant de terre, de prendre forme cela se passe par des épreuves comme franchir des ravins, des précipices avec le H29.
Le guide d’en appeler à d’imposantes épreuves
l’EAU redoublée, est l’épreuve des épreuves.
Merci à Nietzsche comme avant-propos à ce guide.
"Ce qui ne me tue pas me rend plus fort ! "
On y décrit souvent au premier abord
un danger de l’Eau redoublée.
L’eau dont le trigramme possède un trait yang interne (le flux yang)
englobé par deux traits yin l’aspect extérieur de l’eau.
Par ce lien en l’ouvrant on visionne une belle image de l’eau en chinois !
http://www.youtube.com/watch?v=qlRULR89cP8
Un merci spécial à Izazen pour cette imagerie.
https://astropalais.forumactif.com/t1356-29-danger-repete
K’AN. Entraînement au passage des ravins, maîtrise des abîmes,
danger répété d’où gérer celui-ci.
Avant-propos, le H29 et H30 ne sont pas antagonistes.
Ces deux hexagrammes expriment le milieu du Livre et en cette moitié du livre d’avoir présenté les hexagrammes élémentaires. Puis dirions-nous les 34 suivants exposent des situations plus particulières contenant en eux les ingrédients mêlés aux trente premiers hexagrammes.
Petite synthèse des deux derniers hexas de la moitié du Livre.
H 29, le trigramme Eau est répété en bas comme en haut.
H30, le trigramme Feu est répété en bas comme en haut.
Le trigramme EAU, présente un trait Yang insérés par deux Yin
(formule chimique H 2 0).
Difficultés par l’élément eau, mais le symbolisme contient l’idée de voir en cette eau le moyen de se faufiler en toutes situations et trouver son chemin.
Le yang l’y aidera.
Cependant si l’eau est douce extérieurement, elle recèle du yang à l’intérieur, une profondeur, parfois un danger imminent, c’est son côté insondable.
Le trigramme FEU lui, possède deux traits yang qui englobent le trait yin.
L’éclat et sa chaleur du feu est extérieur, la chaleur est yang mais le vide yin est en son intérieur (formule chimique C 0 2). C’est ce côté extérieur yang qui fait que le feu
" s’attache " et qu’il brille d’un Yin lumineux.
Ces deux éléments indispensables à la vie terminent la liste des éléments
fondamentaux du Livre.
Les mots:
danger - engloutissement - caractère imprévisible - conditions hasardeuses - sentiments obscurs - insécurité - confrontation à la peur - courage .
Mais aussi :
Précipice, escarpement, lieu dangereux. Fosse, cavité, creux.
Talus, terrasse, levée de terre à travers champs. Onomatopée d’un bruit de coup violent.
Autres symboles :
Le premier envol au-dessus de la falaise – vertige – les ailes se déploient pour la première fois dans le vide – se familiariser avec le vide, l’espace – vers le bas.
Ricci : Abîme, succession de dangers, moment où
les difficultés multiples suscitent
un redoublement d’effort pour atteindre au but.
Le ciel antérieur du H29 est le [H2] le réceptif.La terre est du Yin pur, intimement liée à l’eau.
Le Yin absolu porte en lui la mémoire de la terre et possède le cycle des saisons, les cycles solaires, lunaires, la révolution terrestre.
Le Yin de l’eau est composé de deux traits yin qui encadrent le trait yang du milieu, le flux vital enrobé de Yin.
Dans la tradition mongole, il est dit que les rivières charrient les âmes des ancêtres.
Et donc ces âmes sont des mémoires enterrées.
L’image de cet hexagramme est le sol, d’où sort une plante.
Mais, ce sol à droite de la plante,
exhale des souffles comme le ferait un gosier.
Le jour la plante donne de l’oxygène, la nuit du gaz carbonique.
Il s’agit d’une faille ou d’une caverne émettant des vapeurs délétères.
K’an évoque un contenant (caverne, lit de rivière)
et à la fois un contenu dangereux (courant, gaz mortel) .
De là l’implication de précipitation, de perturbation,
d’embûche, de détour, d’indécision, de danger,
de chute, d’enfoncement, de secret.
Ce guide qui a de l’ "expérience" ,
incite à ne pas s’endormir dans la sécurité.
Même si l’apparence est chatoyante
(on lève la tête au ciel pour un cri entendu …ce héron)
et agréable (le plumage de l’oiseau soit-il) ,
il se cache un piège.
Serait-ce dans les petites choses ?
Notre regard alors va s’orienter sur une expérience passée
ou récente des épreuves
qui reviennent en mémoire,
comme si elles avaient dormi au fond des abysses (certains de parler de karmas) et qu’elles se mettent à sortir de terre, de prendre un essor confiant.
Et là on peut dire que nous apprenons en ce H29,
à voir au-delà des apparences.
Ce nouveau regard d’une situation passée permet
de lever un obstacle pour se protéger
et de ne pas retomber dans le danger qui précède.
Comme si tant d’épreuves passées, du passé revenaient en souvenir et
de nous servir encore ou plutôt d’être resservis comme des avertisseurs.
Dans le Jugement il est écrit :
Avoir confiance.
En reliant au cœur, essor.
En agissant, on se dépasse.
L’eau passe toujours.
Inlassablement, les gouffres sont le domaine de l’eau, l’insondable.
L’eau inlassablement est mouvante, insaisissable, mystérieuse, alliée des profondeurs. Elle pénètre, envahit, entraîne vers le bas, dissolvant lentement le rigide et le dur pour tout ramener dans les plus obscurs de la terre, pour tout confondre en un seul flux.
L’eau insondable requiert des avertissements, des mises en garde,
resituant ce qui se passe lorsqu’une angoisse survient (dans l’eau ou hors de l’eau comme être noyé)
(aucune parole ne vient, alors qu’on a tant à dire)
il faut se souvenir des crises passées et
calmer l’énergie de la pensée pour lui barrer la route.
C'est ainsi que toute perception est dite, "de l'invisible "
il en dépendra de la faire éclore par l’action en toutes circonstances,
d’agir avec une subtilité non contraignante, à commencer petit.
Trouver des explications face à la reconnaissance
des "ravins et précipices" à franchir.
Tout simplement prendre conscience que si nous sommes
au bon endroit au bon moment,
nous sommes capables de savoir nager toutes les nages.
A l’aide d’une perception intuitive (cet autre regard)
on vibre alors à l’écho de cet ordre naturel
appelé Harmonie pour s’entraîner ensuite d’initier.
La source de ne pas nous faire peur pour y puiser même si profonde.
Toute personne éveillée par la source est en mesure de passer le grand fleuve,
même y plonger.
L’idéogramme Sheng, suivre le flux,
comprend ces notions de docilité,
d’obéissance, de naturel, de coulant, d’aisé.
Il y a ici l’idée de se laisser porter par le flux naturel de l’existence,
d’épouser le mouvement global…et de transformer un imbroglio
en mise en route sereine. Les ravins de ne plus être des obstacles insurmontables.
Obstacles comme énumérés les différents sens de ces entraînements aux abîmes exposés par Pierre Faure en son dernier ouvrage :
Yi Jing le Classique des Mutations.
- la peur, l’incertitude, l’inquiétude, l’anxiété, toutes sortes de craintes ou de phobies
- la mélancolie, l’abattement, la tristesse, le chagrin, la dépression
- une épreuve émotionnellement fatigante
- une difficulté à avancer
- un blocage intérieur, le manque de confiance
- la tendance à dramatiser
- la traversée nécessaire de l’obscurité et de la nuit intérieure
A l’aide d’une perception intuitive (cet autre regard)
on vibre alors à l’écho de cet ordre naturel
appelé Harmonie et de franchir des ravins, des torrents allègrement . ;-X
Plonger en cet immense entraînement
journalier fait entrevoir peu à peu un gage de réussite
à toutes circonstances périlleuses.
Ainsi l’homme de bien se retire en son for intérieur,
car il possède une qualité éminente,
celle de voir la réalité au-delà de l’instant immédiat ,
cela demande à s'installer dans le flux naturel
même en des circonstances périlleuses.
Savoir plier sans perdre de sa force tel est un peu
ce qu’il faut ressortir de la situation, être un peu bambou
comme l'étaient beaucoup de sages.
Se montrer, robuste et souple à la fois et vivre les instants présents
"comme ils viennent".
Un moment à vivre en ce flux vitale
où tout ce qui éveille s'exprime.
A souhait est proposé en cette association
de faire patienter le déploiement des énergies .
Ce plongeon en cette immense harmonie
fait retrouver une parole sereine.
Le flux vital poursuit un éternel chemin de changements.
L’idéogramme Sheng, suivre le flux,
comprend ces notions de docilité,
d’obéissance, de naturel, de coulant, d’aisé, de fluidité.
Il y a ici l’idée de se laisser porter par le flux naturel de l’existence,
d’épouser le mouvement global…et de transformer un imbroglio
en mise en route sereine. On se coule dans l’Eau.
L’association invite à rendre efficace cette initiation au franchissement des ravins.
Précieuse est l’action qui permet de se tenir en dehors des conflits afin de
les comprendre en un premier temps puis les appréhender efficacement par la suite.
"Celui qui se maîtrise lui-même détient la vraie puissance "
Les cascadeurs sont un exemple parfait comme entraînement,
et de réussir une cascade comme prévu sur le plan
c’est dire qu’une répétitivité de la cascade
est à l’origine d’une réussite.
Que nous apprennent les trigrammes respectifs et leur position.
De cette étude on peut avancer qu’un rythme juste pour tout essor, doit être développé,
et un " un déclic " de voir le jour à son heure
(comme en l'exemple concret du cascadeur).
Le guide permet de rassembler les mots suivants et
d’en être au diapason c’est :
s’élever, grandir , progresser par une bonne dose de méditation,
un essor d’être vainqueur des abysses.
Le symbolisme des trigrammes.
H46 : le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Terre.
H29 : le trigramme eau est en bas comme en haut.
H46 : Essor. La progression du bois en terre est aussi l’image de l’humain qui vit sur cette planète et de faire face à des moments de difficultés voire de se défaire d’une adversité (sortir de terre).
Une poussée vers le "haut" trouve son espace tout de même. Il est question d’une constance ou flux continuel, universel, l’arbre de progresser avec la sève qui prend le temps, par tout temps qu’il pleuve ou qu’il fasse soleil.
Ainsi le fait tout arbre, puiser petit à petit des ressources profondes par ses racines, accumuler des forces et ainsi s’élever de terre.
Ce H46, traite des évolutions constantes de la nature qui pousse,
et peinent à se manifester alors parfois s’impose une méditation
du pourquoi une lenteur des concrétisations.
Ainsi l’Être de valeur évite de forcer le destin et s’adapte à la situation.
Petite note sur l’hexagramme « retourné » du H46, c’est le H45 rassemblement.
Les deux traitent d’une agrégation d’énergie,
à l’extérieur dans le Rassemblement
à l’intérieur dans la Poussée.
H29 : L’eau d’être redoublée, redoutée.
L’Eau en son aspect originel, est une force manifeste (parfois menaçante)
d’irriguer l’être humain ,
à lui d’accepter de la reconnaître
comme endurante au fond de lui
puis se laisser porter par elle, même soit-elle inondable-insondable.
En fait l'humain apprends toute sa vie à nager en elle, être à ses côtés,
soit-elle calme ou tumultueuse.
D’ailleurs persévérer en l’apprentissage d’une nage fait qu’elle aboutit à
une meilleur connaissance de la nature de l’Eau .
C’est qu’il est bon de s’approprier toutes les possibilités offertes
à commencer par développer du Yin mais en garder très haut du Yang.
Des énergies qu’elles soient convergentes-divergentes elles créent
une adversité parfois complexe. En la Grande Image il est imprimé la réflexion imagée de L’Eau.
L’eau passe toujours. Inlassablement, patiemment, obstinément, elle reprend, insiste, réitère son mouvement et finit par franchir l’obstacle.
Dès lors un enracinement profond (comme l’arbre en terre) a lieu
et par ce Livre des changements ou mutations,
manifestement est suggéré que c’est à chacun de faire naître les choses de l’intérieur pourquoi pas en l’instant après avoir « nagé » en un fleuve, une mer.
A son heure des qualités sont déployées et de se donner toute
la mesure d’un talent comme écrire, peindre, sculpter ou faire du théâtre ou cultiver son potager.
A chaque jour suffit sa peine pour " pousser vers le haut"
et une créativité originale de s’harmoniser dans la nature.
Que dire de plus à cette étude :
" qu’il nous arrive de ne pas savoir par où commencer un entraînement aux franchissement des abîmes.
Si un remord nous assaille lors de toute nouvelle poussée vers le haut
une petite réflexion supplémentaire est nécessaire.
Une vision fugace, un regard tout neuf
et rien ne nous est alors caché !"
Guy H
29, entraînement aux abîmes, au passage des ravins
ou danger répété d’où gérer celui-ci.
De C.J.-D..Javary :
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)
Le Yi Jing n’est pas un livre de sorts, il ne prédit pas l’avenir.
Il analyse l’organisation du moment présent de manière à nous aider
à y insérer au mieux notre action.
C’est fondamentalement un guide de stratégie de la vie quotidienne,
un manuel d’aide à la prise de décision et c’est en cela qu’il est en plein accord
avec la tradition confucéenne.
(p162 : Grandir avec Confucius.)
Par cette parfaite succession des hexagrammes
dans " Initiez-vous au Yi-King " le Dr J.P Guyonnaud indique ceci :
" H44, les rencontres conduisent au rassemblement (H45),
le rassemblement permet de monter et l’union faisant la force (H46),
mais à force de monter on s’épuise. H47 et d’être accablé."
https://astropalais.forumactif.com/t1115-46-la-poussee-vers-le-haut
46, la poussée vers le haut ou croissance.
Les mots : évolution constante – gain de confiance – acceptation de défis – promotion – reconnaissance .
Mais aussi :
Monter, s’élever. Monter en grade, être promu. Sheng est une ancienne mesure de capacité, environ un dixième de litre.
Autres symboles :
Des céréales à l’intérieur d’un boisseau – une mesure à grain – ascension – monter – promotion – les céréales dans le boisseau se déversent et s’élèvent en un tas.
Le Ricci : promotion, moment où l’élément faible fait l'effort pour s’élever à un niveau supérieur.
Le ciel antérieur du H46 est le H61CONFIANCE en un juste milieu.
Quoi de plus normal que d’émerger de terre, déployer un essor en étant accompagné d’une extrême confiance, la nature en est l'exemple.
Tout est disposé pour qu’un développement intérieur s’opère
en une très belle harmonie.
Deux traits composent cette image :
une côte abrupte, sur laquelle les pas laissent leur trace.
C’est une " ascension lente ".
" Ce qui est petit grandira un jour !"
Poussée vers le haut, monter, naissance, croissance SHENG.
De Christian Bobin : "Il grandit comme grandissent les enfants : comme un arbre, plongeant les racines de ses bras dans la terre maternelle, puisant sa nourriture dans les sous-bois d’une parole, multipliant les attaches, élevant les branches de ses pensées
dans la lumière du dehors. "
Au cœur de la terre naît le bois, croissance.
Ainsi l’homme de bien grâce à sa nature docile (tel un arbre) accumule peu à peu pour s’élever et grandir dans la vie.
Au cœur de l’hexagramme un autre évoquant aussi un arbre différent, le H54, l’épousée qui est celle qui veut satisfaire son ambition
et s’élever dans la société, perpétuer les générations mais cela implique des devoirs et de pérenniser un arbre généalogique.
Regardons alors cette complicité de la terre et du bois :
l’une incarne la malléabilité par laquelle on s’adapte,
l’autre tire de la souplesse son endurance et sa force.
CeH46 est une croissance et la confiance (H61, en ciel antérieur) toute la nature en est inspirée comme le fait toute plante qui s’élève, de grandir sortant de terre, aspirée d’aller vers plus haut.
Nathalie Chassériau (" Prenez les bonnes décisions avec le Yi King") apporte une introduction éloquente pour définir ce H46 :
" L’hexagramme traite d’une qualité rare et précieuse : l’endurance opiniâtre de ceux qui ont un but et le poursuivent par le regard (H20 en guide),
parfois dans la solitude, sans jamais se laisser décourager par les résistances
qu’ils rencontrent, ni par l’apparente aridité de leur cheminement. "
La terre est le centre, le cœur, le vide,
où la naissance s’ébauche.
Le bois est l’image de l’effort patient par lequel
ce qui veut apparaître finit par prendre forme.
L’arbre prend racine dans le sombre sous terre et sans aucun découragement branches et feuilles le font croître, ce qui est en bas est comme ce qui est en haut.
Par des actions combinées,
les forces se concentrent à l’intérieur,
forgeant dans les profondeurs
la puissance tenace qui pousse à grandir……c’est la sève.
Le temps est long avant que l’on perçoive la lumière
et finisse par percer.
Un temps où chaque effort est
un pas supplémentaire vers le Sud.
Un temps de rudesse, où il faut consentir,
faire confiance sans savoir.
Jusqu’à ce que peu à peu,
à force de don et de courage,
on gagne en solidité,
en densité, en ampleur.
La forêt d'advenir.
Jusqu’à ce que l’abnégation conduise à la hauteur.
Il faut pour cela comprendre la qualité première de la terre, (H2)
toute de docilité, de flexibilité, d’abandon ou don de soi.
"L’idéogramme Shun, suivre le flux, comprend les notions de docilité,
d’obéissance, de naturel, de coulant, d’aisé.
Il y a ici l’idée de se laisser porter par le flux naturel de l’existence,
de ne pas s’opposer au cours des choses,
d’épouser le mouvement global,
de ne pas intervenir à tort et à travers. "
En fait l’ " homme doué "
(ou homme de bien, de valeur) conseille de comprendre que la vie demande parfois de reculer en mordant sur le terrain gagné.
Se révolter c’est perdre inutilement de l’énergie et de faire sienne la sentence du GUIDE H29 en la citation de Carl Gustav Jung :
« C’est sagesse que d’avoir peur. »
Ce H46 en événementiel invite à
"s’abandonner, accepter" les circonstances telles
qu’elles se présentent, n’opposer aucune résistance,
cette attitude permettrait de prendre appui sur un courant plus profond.
De faire appel à des ressources naturelles :
" Ne plus penser et ne plus sentir, pour que la pensée et
le sentir soient portés à leur optimum de puissance. "
L’ homme de bien imite la terre lorsqu’il laisse le monde venir à lui et l’accepte tel qu’il est.
Il imite le bois qui s’enracine lorsqu’il laisse le temps donner forme à ses efforts.
Il fait confiance à ce mouvement simple d’abandon qui recueille.
Il connaît la mécanique sans prétention de
ce qui s’épaissit peu à peu pour s’élever et grandir.
François Roustang ajoute :
" Sur quoi va-t-il donc prendre appui ?
Sur ce qui ne dépend pas de lui, sur ce qu’il possède
sans en avoir la maîtrise, sur ce qu’il ne s’est pas donné,
sur ce qui lui est le plus nécessaire et qu’il ne peut que recevoir :
son existence en cet instant.
Sur cette existence sans détermination particulière,
il peut faire fond tranquillement, mais à condition
qu’il se défasse de tous ses avoirs ou que, du moins,
il les considère comme découlant de cette source première."
Tel est le parcours de l’être humain lorsqu’il fait l’apprentissage de la parole juste:
Boris Cyrulnik d’ajouter : " c’est dans la conversation que nos psychismes se rencontrent et tissent l’affectivité qui va nous lier.
Pour "passer" ce H46 qui évoque un souffle vital, de percer comme sortant de terre, de prendre forme cela se passe par des épreuves comme franchir des ravins, des précipices avec le H29.
Le guide d’en appeler à d’imposantes épreuves
l’EAU redoublée, est l’épreuve des épreuves.
Merci à Nietzsche comme avant-propos à ce guide.
"Ce qui ne me tue pas me rend plus fort ! "
On y décrit souvent au premier abord
un danger de l’Eau redoublée.
L’eau dont le trigramme possède un trait yang interne (le flux yang)
englobé par deux traits yin l’aspect extérieur de l’eau.
Par ce lien en l’ouvrant on visionne une belle image de l’eau en chinois !
http://www.youtube.com/watch?v=qlRULR89cP8
Un merci spécial à Izazen pour cette imagerie.
https://astropalais.forumactif.com/t1356-29-danger-repete
K’AN. Entraînement au passage des ravins, maîtrise des abîmes,
danger répété d’où gérer celui-ci.
Avant-propos, le H29 et H30 ne sont pas antagonistes.
Ces deux hexagrammes expriment le milieu du Livre et en cette moitié du livre d’avoir présenté les hexagrammes élémentaires. Puis dirions-nous les 34 suivants exposent des situations plus particulières contenant en eux les ingrédients mêlés aux trente premiers hexagrammes.
Petite synthèse des deux derniers hexas de la moitié du Livre.
H 29, le trigramme Eau est répété en bas comme en haut.
H30, le trigramme Feu est répété en bas comme en haut.
Le trigramme EAU, présente un trait Yang insérés par deux Yin
(formule chimique H 2 0).
Difficultés par l’élément eau, mais le symbolisme contient l’idée de voir en cette eau le moyen de se faufiler en toutes situations et trouver son chemin.
Le yang l’y aidera.
Cependant si l’eau est douce extérieurement, elle recèle du yang à l’intérieur, une profondeur, parfois un danger imminent, c’est son côté insondable.
Le trigramme FEU lui, possède deux traits yang qui englobent le trait yin.
L’éclat et sa chaleur du feu est extérieur, la chaleur est yang mais le vide yin est en son intérieur (formule chimique C 0 2). C’est ce côté extérieur yang qui fait que le feu
" s’attache " et qu’il brille d’un Yin lumineux.
Ces deux éléments indispensables à la vie terminent la liste des éléments
fondamentaux du Livre.
Les mots:
danger - engloutissement - caractère imprévisible - conditions hasardeuses - sentiments obscurs - insécurité - confrontation à la peur - courage .
Mais aussi :
Précipice, escarpement, lieu dangereux. Fosse, cavité, creux.
Talus, terrasse, levée de terre à travers champs. Onomatopée d’un bruit de coup violent.
Autres symboles :
Le premier envol au-dessus de la falaise – vertige – les ailes se déploient pour la première fois dans le vide – se familiariser avec le vide, l’espace – vers le bas.
Ricci : Abîme, succession de dangers, moment où
les difficultés multiples suscitent
un redoublement d’effort pour atteindre au but.
Le ciel antérieur du H29 est le [H2] le réceptif.La terre est du Yin pur, intimement liée à l’eau.
Le Yin absolu porte en lui la mémoire de la terre et possède le cycle des saisons, les cycles solaires, lunaires, la révolution terrestre.
Le Yin de l’eau est composé de deux traits yin qui encadrent le trait yang du milieu, le flux vital enrobé de Yin.
Dans la tradition mongole, il est dit que les rivières charrient les âmes des ancêtres.
Et donc ces âmes sont des mémoires enterrées.
L’image de cet hexagramme est le sol, d’où sort une plante.
Mais, ce sol à droite de la plante,
exhale des souffles comme le ferait un gosier.
Le jour la plante donne de l’oxygène, la nuit du gaz carbonique.
Il s’agit d’une faille ou d’une caverne émettant des vapeurs délétères.
K’an évoque un contenant (caverne, lit de rivière)
et à la fois un contenu dangereux (courant, gaz mortel) .
De là l’implication de précipitation, de perturbation,
d’embûche, de détour, d’indécision, de danger,
de chute, d’enfoncement, de secret.
Ce guide qui a de l’ "expérience" ,
incite à ne pas s’endormir dans la sécurité.
Même si l’apparence est chatoyante
(on lève la tête au ciel pour un cri entendu …ce héron)
et agréable (le plumage de l’oiseau soit-il) ,
il se cache un piège.
Serait-ce dans les petites choses ?
Notre regard alors va s’orienter sur une expérience passée
ou récente des épreuves
qui reviennent en mémoire,
comme si elles avaient dormi au fond des abysses (certains de parler de karmas) et qu’elles se mettent à sortir de terre, de prendre un essor confiant.
Et là on peut dire que nous apprenons en ce H29,
à voir au-delà des apparences.
Ce nouveau regard d’une situation passée permet
de lever un obstacle pour se protéger
et de ne pas retomber dans le danger qui précède.
Comme si tant d’épreuves passées, du passé revenaient en souvenir et
de nous servir encore ou plutôt d’être resservis comme des avertisseurs.
Dans le Jugement il est écrit :
Avoir confiance.
En reliant au cœur, essor.
En agissant, on se dépasse.
L’eau passe toujours.
Inlassablement, les gouffres sont le domaine de l’eau, l’insondable.
L’eau inlassablement est mouvante, insaisissable, mystérieuse, alliée des profondeurs. Elle pénètre, envahit, entraîne vers le bas, dissolvant lentement le rigide et le dur pour tout ramener dans les plus obscurs de la terre, pour tout confondre en un seul flux.
L’eau insondable requiert des avertissements, des mises en garde,
resituant ce qui se passe lorsqu’une angoisse survient (dans l’eau ou hors de l’eau comme être noyé)
(aucune parole ne vient, alors qu’on a tant à dire)
il faut se souvenir des crises passées et
calmer l’énergie de la pensée pour lui barrer la route.
C'est ainsi que toute perception est dite, "de l'invisible "
il en dépendra de la faire éclore par l’action en toutes circonstances,
d’agir avec une subtilité non contraignante, à commencer petit.
Trouver des explications face à la reconnaissance
des "ravins et précipices" à franchir.
Tout simplement prendre conscience que si nous sommes
au bon endroit au bon moment,
nous sommes capables de savoir nager toutes les nages.
A l’aide d’une perception intuitive (cet autre regard)
on vibre alors à l’écho de cet ordre naturel
appelé Harmonie pour s’entraîner ensuite d’initier.
La source de ne pas nous faire peur pour y puiser même si profonde.
Toute personne éveillée par la source est en mesure de passer le grand fleuve,
même y plonger.
L’idéogramme Sheng, suivre le flux,
comprend ces notions de docilité,
d’obéissance, de naturel, de coulant, d’aisé.
Il y a ici l’idée de se laisser porter par le flux naturel de l’existence,
d’épouser le mouvement global…et de transformer un imbroglio
en mise en route sereine. Les ravins de ne plus être des obstacles insurmontables.
Obstacles comme énumérés les différents sens de ces entraînements aux abîmes exposés par Pierre Faure en son dernier ouvrage :
Yi Jing le Classique des Mutations.
- la peur, l’incertitude, l’inquiétude, l’anxiété, toutes sortes de craintes ou de phobies
- la mélancolie, l’abattement, la tristesse, le chagrin, la dépression
- une épreuve émotionnellement fatigante
- une difficulté à avancer
- un blocage intérieur, le manque de confiance
- la tendance à dramatiser
- la traversée nécessaire de l’obscurité et de la nuit intérieure
A l’aide d’une perception intuitive (cet autre regard)
on vibre alors à l’écho de cet ordre naturel
appelé Harmonie et de franchir des ravins, des torrents allègrement . ;-X
Plonger en cet immense entraînement
journalier fait entrevoir peu à peu un gage de réussite
à toutes circonstances périlleuses.
Ainsi l’homme de bien se retire en son for intérieur,
car il possède une qualité éminente,
celle de voir la réalité au-delà de l’instant immédiat ,
cela demande à s'installer dans le flux naturel
même en des circonstances périlleuses.
Savoir plier sans perdre de sa force tel est un peu
ce qu’il faut ressortir de la situation, être un peu bambou
comme l'étaient beaucoup de sages.
Se montrer, robuste et souple à la fois et vivre les instants présents
"comme ils viennent".
Un moment à vivre en ce flux vitale
où tout ce qui éveille s'exprime.
A souhait est proposé en cette association
de faire patienter le déploiement des énergies .
Ce plongeon en cette immense harmonie
fait retrouver une parole sereine.
Le flux vital poursuit un éternel chemin de changements.
L’idéogramme Sheng, suivre le flux,
comprend ces notions de docilité,
d’obéissance, de naturel, de coulant, d’aisé, de fluidité.
Il y a ici l’idée de se laisser porter par le flux naturel de l’existence,
d’épouser le mouvement global…et de transformer un imbroglio
en mise en route sereine. On se coule dans l’Eau.
L’association invite à rendre efficace cette initiation au franchissement des ravins.
Précieuse est l’action qui permet de se tenir en dehors des conflits afin de
les comprendre en un premier temps puis les appréhender efficacement par la suite.
"Celui qui se maîtrise lui-même détient la vraie puissance "
Les cascadeurs sont un exemple parfait comme entraînement,
et de réussir une cascade comme prévu sur le plan
c’est dire qu’une répétitivité de la cascade
est à l’origine d’une réussite.
Que nous apprennent les trigrammes respectifs et leur position.
De cette étude on peut avancer qu’un rythme juste pour tout essor, doit être développé,
et un " un déclic " de voir le jour à son heure
(comme en l'exemple concret du cascadeur).
Le guide permet de rassembler les mots suivants et
d’en être au diapason c’est :
s’élever, grandir , progresser par une bonne dose de méditation,
un essor d’être vainqueur des abysses.
Le symbolisme des trigrammes.
H46 : le trigramme Vent (ou bois) en bas est surmonté du trigramme Terre.
H29 : le trigramme eau est en bas comme en haut.
H46 : Essor. La progression du bois en terre est aussi l’image de l’humain qui vit sur cette planète et de faire face à des moments de difficultés voire de se défaire d’une adversité (sortir de terre).
Une poussée vers le "haut" trouve son espace tout de même. Il est question d’une constance ou flux continuel, universel, l’arbre de progresser avec la sève qui prend le temps, par tout temps qu’il pleuve ou qu’il fasse soleil.
Ainsi le fait tout arbre, puiser petit à petit des ressources profondes par ses racines, accumuler des forces et ainsi s’élever de terre.
Ce H46, traite des évolutions constantes de la nature qui pousse,
et peinent à se manifester alors parfois s’impose une méditation
du pourquoi une lenteur des concrétisations.
Ainsi l’Être de valeur évite de forcer le destin et s’adapte à la situation.
Petite note sur l’hexagramme « retourné » du H46, c’est le H45 rassemblement.
Les deux traitent d’une agrégation d’énergie,
à l’extérieur dans le Rassemblement
à l’intérieur dans la Poussée.
H29 : L’eau d’être redoublée, redoutée.
L’Eau en son aspect originel, est une force manifeste (parfois menaçante)
d’irriguer l’être humain ,
à lui d’accepter de la reconnaître
comme endurante au fond de lui
puis se laisser porter par elle, même soit-elle inondable-insondable.
En fait l'humain apprends toute sa vie à nager en elle, être à ses côtés,
soit-elle calme ou tumultueuse.
D’ailleurs persévérer en l’apprentissage d’une nage fait qu’elle aboutit à
une meilleur connaissance de la nature de l’Eau .
C’est qu’il est bon de s’approprier toutes les possibilités offertes
à commencer par développer du Yin mais en garder très haut du Yang.
Des énergies qu’elles soient convergentes-divergentes elles créent
une adversité parfois complexe. En la Grande Image il est imprimé la réflexion imagée de L’Eau.
L’eau passe toujours. Inlassablement, patiemment, obstinément, elle reprend, insiste, réitère son mouvement et finit par franchir l’obstacle.
Dès lors un enracinement profond (comme l’arbre en terre) a lieu
et par ce Livre des changements ou mutations,
manifestement est suggéré que c’est à chacun de faire naître les choses de l’intérieur pourquoi pas en l’instant après avoir « nagé » en un fleuve, une mer.
A son heure des qualités sont déployées et de se donner toute
la mesure d’un talent comme écrire, peindre, sculpter ou faire du théâtre ou cultiver son potager.
A chaque jour suffit sa peine pour " pousser vers le haut"
et une créativité originale de s’harmoniser dans la nature.
Que dire de plus à cette étude :
" qu’il nous arrive de ne pas savoir par où commencer un entraînement aux franchissement des abîmes.
Si un remord nous assaille lors de toute nouvelle poussée vers le haut
une petite réflexion supplémentaire est nécessaire.
Une vision fugace, un regard tout neuf
et rien ne nous est alors caché !"
Guy H
[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels, et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]