

63, l’accomplissement réalisé,
avoir accompli ou déjà traversée
et 21, morsure énergique au travers d’une bouche où se trouve un os
puis de réunir.
La prospérité d’advenir comme le démontre le Ciel antérieur H11..

https://astropalais.forumactif.com/t1390-63-mutation-apres-la-realisation
63, déjà traversé, avoir accompli la traversée ou repas avalé.
Le trigramme Feu est surmonté du trigramme Eau.
L’Eau et le Feu s’unissent, ils joignent leurs effets,
La symbiose est établie.
Les mots : réalisation finale – victoire crescendo – travail bien fait –perfection – performance optimale – prudence.
Mais aussi :
(Marque du passé, de l’accompli) déjà fini, achevé, écoulé, cela étant, ensuite.
Autres symboles :
Le riz est déjà consommé – la rivière est déjà traversée – les épis sont ordonnés – l’ordre – fin de l’aventure, début des déboires – pacifié.
Le Ricci : terme de l’accomplissement, moment où tout est achevé mais où l’inaction peut entraîner un retour du désordre.
Le ciel antérieur du H63 est le H11 le FLUX PRINTANIER: Ciel et Terre de s’épouser, milieu fortement prospère, les souffles Yin et Yang vont à la rencontre l’un de l’autre et se pénètrent, c’est l’essor et l’abondance de se déployer comme
" arriver " à la subtile et finale harmonie.

Tchi Tchi.
Le premier Tchi montre le grain d’une céréale dont la soupe est humée et avalée par l’image du gosier.
On a avalé la soupe, le repas est " terminé. "
Le second Tchi comporte à gauche le cours d’eau,
à droite des épis de céréales bien rangés.
Ce caractère évoque l’idée d’achèvement.
Tchi Tchi est l’achèvement accompli.
D’ailleurs les six traits qui composent ce H63, sont dits être à la bonne place c’est-à-dire : Yang- Yin- Yang- Yin- Yang- Yin-, l' harmonie est réalisée.
Cet hexa est l’avant dernier du livre celui qui aboutit à la suite d’un long chemin, un long périple passant par les 62 autres plus un le H64(ou hexa zéro)
et de réaliser l’union du feu (trigramme du bas) et de l’eau (trigramme du haut)... union impensable.
(On peut y voir aussi en cet hexa l'image du parcours de la Kundalini).
Cela ne s’est pas fait sans mal, hâte et ou précipitation, retenue et engagement,
tel a été le lot de tous les hexagrammes précédents.
L’idée de repas avalé, d’achèvement montre un être arrivé par les difficultés diverses de sa vie à ressentir cet être dit "accompli. "
Cet homme est dit "de bien " que l’on retrouve souvent dans les hexagrammes, homme de bien pour ses qualités morales et sa sagesse acquise.
Mais cet état d’être accompli par les épreuves ne sont peut-être que provisoires
comme s’il était nécessaire de redonner un " tour " de roue, par d’autres épreuves
de la vie , et de repartir tout de même avec le H64 ou H0.
Et qui de plus " accompli " pouvait donner une belle image de ce H63…
que nous donne Lao zi :
" Ce qui est en repos est facile à tenir
Ce qui n’a point éclos est facile à prévenir […]
Sois attentif au terme comme au germe
Jamais tu ne connaîtras l’échec. "
Dans ce H63, le trigramme de l’eau est au-dessus de celui du feu.
C’est le " Déjà traversée ".
Rivière, épreuve, vie ?
On dit qu’ainsi l’homme de bien se souvient du malheur afin de s’en prémunir. Il anticipe les difficultés à venir et lui permet d’en identifier les prémices.
Le feu brille au-dedans et la flamme s’élève.
L’eau est à l’extérieur et s’écoule vers le bas.
Eau et feu se croisent et s’accordent,
se contenant paisiblement l’un l’autre.
En fait c’est la fusion.
Yin et Yang en une heureuse disposition :
chaud et froid les énergies s’équilibrent,
dynamisme et flexibilité s’harmonisent,
le clair et le caché se tiennent en respect.
Comme une cuisson tranquille qui se prolongerait sur un feu bien réglé,
l’humide absorbe la chaleur, le sec trouve un lieu ou se résorbe sa fièvre.
Dedans et dehors sont en accord.
Moment précieux où la clarté personnelle profite aux relations,
où le sentiment partagé n’est pas prétexte à sombrer dans la confusion.
Tant de luttes et d’épreuves sont nécessaires
pour atteindre cette juste répartition des places, des tâches, des esprits !
Enfin un ordonnancement calme où la vitalité s’épanouit dans des relations fluides.
L’eau et le feu pour un temps alliés, en une fragile symétrie… !
Ce n’est pas commun que deux antagonistes pareils peuvent s’épouser,
s'entremêler !
Cet achèvement, l’homme de bien s’emploie à le savourer
comme un trop rare présent, sans pour autant se laisser endormir.
Il se souvient des batailles et des calamités, si promptes à resurgir.
Il connaît l’eau sournoise qui s’insinue et attend ;
il se méfie du feu qui éclaire, réchauffe, puis soudain, aveugle et brûle.
Ainsi l’homme de bien ou sage alors que tout est en ordre
est conscient des risques inhérents à toute situation arrivée à son apogée.
Savoir maintenir la quiétude est un art.
Trop de langueur et l’apathie s’installe, trop de vivacité et
le sentiment s’évapore.
Fugacité de l’instant, fragilité de ce présent que tout menace !
Et comme présence en cet hexagramme 63, au cœur est le 64
le pas encore accompli, manifeste un départ de zéro nécessaire.
" La tristesse survient quand la joie est à son comble " dit un proverbe chinois.
Il ne faudra pas la laisser s’installer :
que la fluidité demeure,
que rien ne s’épuise ni ne se fige.
« Be water »!
Fameux mantra de Bruce Lee !
Etre comme l’eau, c’est-à-dire sans forme rigide prédéterminée, afin de déjouer la répression.
Épouser la contrainte, comme l’eau coule dans un bol, mais la contrer aussi :
quand on frappe l’eau, c’est toujours elle qui gagne.
À l’origine de cette maxime mondialement célèbre, il y a une épiphanie, racontée par Lee dans une dissertation de philosophie à l’université de Washington, alors qu’il vient d’arriver sur la côte ouest des États-Unis.
Revenant sur son apprentissage du kung-fu auprès du grand maître Yip Man,
lequel lui reproche alors sa « fureur », qui lui fait oublier le relâchement nécessaire à l’artiste martial.
Bruce Lee se souvient : " Après des heures passées à méditer et m’entraîner, j’ai tout lâché pour aller naviguer seul sur une jonque. Sur la mer j’ai pensé à tout ce temps passé à l’entraînement : je m’en voulais tellement que j’ai frappé l’eau avec mon poing !
C’est alors — à ce moment précis — qu’une pensée m’a saisi :
l’eau n’était-elle pas l’essence par excellence du kung-fu ?
N’avait-elle pas illustré à l’instant son principe même ?
Je l’avais frappée mais elle n’avait pas souffert. (…)
Cette substance, la plus souple du monde, pouvant être contenue dans le plus petit des bocaux, semblait si faible. En réalité, elle pouvait pénétrer la substance la plus dure du monde.
Voilà ! Je chercherais désormais à être comme l’eau (1). "
Lucide comme le feu, profond comme l’eau,
l’homme de bien veille à tenir le danger à distance.
Il détecte les maux qui se profilent derrière les apparences :
un peu d’inertie, un rien de complaisance, un brin de suffisance.
Conscient des germes contenus dans ce dispositif subtil,
il sera attentif à ce qui cherche à poindre,
à ce tout premier indice qui est le domaine d’usage.
Dans le livre du prince Shang, on peut lire une citation très claire :[color]
" Le sot ne voit même pas ce qui est achevé,
le sage voit ce qui n’est pas encore germe."
Et encore cette ultime maxime, en final du Livre des Transformations
version Wilhelm :
" Si l’on comprend la manière dont l’arbre
se concentre dans la graine,
On comprend le déploiement futur
de la graine en l’arbre. "
Ce H63 peut être interprété comme une métaphore de l’âge mûr,
juste avant " l’entrée en vieillesse"
plus précisément le moment où l’on est sur le point de prendre une retraite ;
où l’on devrait profiter de ce moment de plénitude où tout
est à sa place comme on se l’imaginait.
Et ainsi de s’en approcher pour gouverner avec souplesse
et à la fois se maîtriser.
Nous pouvons aussi voir un symbolisme par l’arcane majeur du Tarot :
le fou, ou plutôt l'arcane sans nom ni numéro.
Il représente l’homme accompli.
Un Fou accompli comment cela ?
Arrivé est le mot approprié.
En sa main droite il tient un bâton de pèlerin,
baguette magique de couleur rouge symbolisant l’aide spirituelle accordée
tout au long du chemin.
Bizarrement il tient en sa main gauche un autre bâton de couleur verte
qu’il passa sur son épaule droite,
il a donc fait passer tout le négatif sur le côté positif et
à bien regardé l’image il n’y a plus rien à sa gauche
car même sa main gauche est figurée à droite.
Au bout de son bâton, le balluchon représentant toutes les possessions du FOU qui,
comme la couleur en témoigne, sont spirituelles.
Ce FOU ayant passé par toutes les étapes possibles de son développement
sur terre, est parvenu à l’échelon supérieur.
Sa conscience s’est unie à la conscience divine.
C’est ainsi qu’il porte un masque car son réel visage si illuminé ne peut être vu
par le commun des mortels.
Est-ce le point d’avoir accompli comme un point de non-retour ?
Si tout est à sa place un guide apparaît inutile,
NON un guide est toujours utile.
Si on se plie au rythme (au rite) sans être vraiment en résonance, cela n’ira pas .
Et donc un os de se trouver en travers de la bouche, pas d’hésitation à le mordre
puisqu’il est question de RÉUNIR.

https://astropalais.forumactif.com/t1348-21-proces-criminel
21, Mordre au (à) travers et unir.
Le trigramme Foudre ou Tonnerre est surmonté du trigramme Feu.
Il y a un redoublement d’énergie en ce guide.
En haut clarté en bas ébranlement.
Encore deux pôles complémentaires, c'est l'orage.
Cela signifie supprimer les causes de désaccord.
C’est un redoublement d’énergie, en haut la clarté, en bas l’ébranlement.
Les choses de ce monde ne peuvent suivre librement leur cours,
car il existe des causes de désunion.
Il faut éliminer l’obstacle pour établir la libre communication, cependant on ne s'arroge pas le droit d'exercer seul (e) la justice et de faire appel à des Aides.
Les mots : accomplissement d’actions décisives – rétablissement de l’ordre – usage sensé de la force – justice – dévouement tenace à la tâche.
Mais aussi :
Shi : Mordre, mâcher, manger. Atteindre, arriver à.
He : Unir, ensemble, fermer. Boire.
Autres symboles :
La bouche d’un chaman, celui qui utilise un texte écrit sur bambou, réunit ce qui était séparé – mâcher – trancher – la bouche se referme aussi aisément que le couvercle s’emboîte sur le récipient – les chamans mènent l’enquête – manger.
Le Ricci définit ainsi le H21 : intervention active, moment où l’emploi des mesures vigoureuses rétablit l’harmonie entre le haut et le bas.
Le ciel antérieur du H21 est bien à propos, c’est le H13 S’ACCORDER aux autres pour trancher et à plusieurs de se mettre en accord pour concevoir un projet, une action commune.
S’accorder entre tous, s’affirmer face à l’autre et s’il faut articuler nos différences, il y a défi et ce H21 de le provoquer avec une sentence directe verbale" Couper avec les dents et joindre les mâchoires." On y va !
C’est dire qu’il y a des données suffisamment disséquées pour pouvoir trancher. Ainsi d’accomplir les efforts nécessaires pour clarifier une situation, aboutir à une position ferme et des décisions nettes.
On retrousse les manches pour s’accorder à plusieurs, imagé par le symbolisme d’un couvercle de s’adapter parfaitement à un récipient. Chacun des participants par une décision nette accepte et se fait accepter à l’élaboration du projet.
Il a fallu intervenir énergiquement.
SHI HE.
SHI est la parole (une bouche à gauche dans l’image)
du devin à son consultant :
à sa droite, les deux hommes sont entre ciel et terre,
et la barrière de la science les sépare,
car l’un sait et l’autre ne sait pas.
En haut de ces hommes, deux tiges d’achillée,
l’herbe aux devins ( les baguettes utilisés pour les tirages).
SHI est la vérité.
HE , évoque la parole (une autre bouche) qu’un homme dissimule, comme le couvercle dissimule le contenu du vase : He est " le menteur ".
SHI HE est celui qui fausse la vérité… mais pas seulement cela !
Il y a aussi une recherche de vérité et de trouver le devin.
Puis l’ayant trouvé et vu avec lui l’obstacle,
c’est au consultant alors de supprimer l’obstacle de manière radicale,
trancher pour mettre un terme à tout malentendu
et favoriser l’union juste entre les éléments de la situation
qui souffrent injustement à cause de cet obstacle.
Sylvie Verbois dans son Yi King " classique de la simplicité " ,
détaille ainsi :
" Une bouche ouverte qui interroge le sort au sujet d’un bien personnel.
Il existe un obstacle à détruire. La marche est entravée.
Avant de rendre sa réponse, l’être qui tire les baguettes doit apprendre
à regarder au-delà des apparences. : -X
Comprendre ce qui se passe, entendre les avertissements du Ciel.
Le sang bat, l’être a de la fièvre.
Dans un vase rituel, le sang sacrificiel repose.
Des contraintes se précisent, elles risquent d’engorger l’être
qui interroge le sort.
Il convient de serrer les dents mais de ne pas remâcher de vieilles histoires.
Ne pas laisser les contraintes s’entasser car
elles deviendront carcan de fer et fers aux pieds.
Et dans l’indication " ne pas avaler de l’or, on risque la mort "
c’est être attentif à ce qui nous nourrit :
profession, travail ou alimentation;
ne pas trop en faire ; l’être risque l’indigestion."
Dominique Bonpaix en son Yi Jing pour les nuls apporte ceci :
"La situation est celle d’une dysharmonie due à un obstacle majeur.
Cette situation inextricable a pour seule solution
de trancher résolument dans le vif.
Ce H21 est un des plus violents du Yi Jing.
Pour trancher dans le vif et accomplir un acte sûr, il est essentiel d’être au clair avec ses motivations profondes, d’être capable de saisir ce qui est réellement et d’intervenir à bon escient. "
En ce H21, mordre à travers et unir
(au cœur de l’hexa il y a le H39, l’obstacle.
Un obstacle est celui qui doit être " mordu ",
pour pouvoir passer au travers et ensuite rétablir
une harmonie ! Et l’excès confirme toujours d’agir vite.
Le guide d’être dans la hâte comme pour un procès d’être statué.
Parmi tous les conseils de l'image du H21,
il faut entendre par :
" il se mijote quelque chose " une action ferme et brève est en devenir. L’intervention vigoureuse est nécessaire afin de rétablir une situation harmonieuse.
Et ce guide a une intention louable, d’unir, d’alliance, de mariage (entre des belligérants ?).
Jusqu’à tarauder les protagonistes, s’unir et parfois de se désunir par la suite ?
Le guide de poser le problème par la parole et de passer l’obstacle.
Il en va de la santé d’un pays, d’une personne atteinte d’une maladie et
souvent cela fait appel à relever des défis
qui selon Pierre Faure sont énumérés ainsi :
- prendre conscience d’un blocage
- mener les investigations nécessaires pour comprendre où est le problème
- regarder une difficulté en faire et faire le nécessaire pour s’en débarrasser
- ne pas accuser sans avoir au préalable éclairci les responsabilités
- éclaircir un malaise et essayer de le résoudre avec la fermeté nécessairement
- modérer l’envie de trancher brutalement
- prendre les décisions permettant de rétablir un fonctionnement harmonieux
- imposer le respect des règles et assumer cette position.
La nourriture fluidique,
captée par les baguettes d’achillée du Yi king,
et donnée par la bouche des devins qui pratiquent,
est la même que celle reçue par la bouche sous l’aspect
de la nourriture terrestre mijotée dans une marmite ;
les deux semblent différents et pourtant si l’on coupe
avec les dents les aliments de la terre, on en extrait l’énergie,
le prana, le Thin, et lui seul nourrit.
En la DIXIÈME AILE il est écrit: MORDRE et UNIR , c'est s'alimenter.
Le devin ou chaman pose ainsi les limites (ou mesure) du juste et de l’injuste.
La fusion entre les deux aspects de l’être pourra alors s’opérer pour réaliser l’être complet.
Voyons maintenant une autre vision de SHI HE.
Trigramme du bas le Tonnerre, en haut le Feu.
Tonnerre et foudre, c’est l’orage.
Le tonnerre qui secoue et l’éclair qui aveugle.
Vivacité soudaine qui met brutalement face à la loi du ciel.
L’un est la décision véhémente.
L’autre est le feu, le soleil, l’éclair, la hallebarde et les armes.
Charge conjointe, violente, intraitable.
Tohu-bohu qui jette dans la confusion,
comme pour précipiter une fin et enclencher un début.
Le couperet de la loi s’abat telle la foudre.
Mais il exige une lucidité parfaite.
La loi est comme le calque qui préfigure le châtiment.
Elle sera d’autant plus respectée que son ombre est flagrante.
On ne tranche pas à tout propos : lorsqu’il s’agit de procédures,
il faut intervenir à bon escient : au bon moment au bon endroit.
De cette étude on peut avancer qu’un rythme juste doit être développé, et comme par un harmonieux " déclic " d'engager une énergie salvatrice.
L'étude, tous les jours un peu plus
le Tao, tous les jours un peu moins
de moins en moins jusqu'au non-agir comme nourriture.
Agir, trancher au " bon moment "
pour établir ou rétablir de l’harmonie,
en soi, ou en l’autre qui cependant en cherchant un peu,
de s’apercevoir qu’ elle ne nous avait jamais quittés
puisque constante dans l’univers.
Cette harmonie est de tous les instants dan l’union des êtres qui demeurent en confiance.
Cette étude des hexagrammes est à rapprocher de cette pensée :
" Ô qu'il est bon d’accomplir en pleine confiance et d’enclencher un mouvement déterminé qui permette
d’en éclaircir les ressorts cachés."
Nous pouvons reprendre le simple conseil du H2 le RÉCEPTIF avec la formule :
" en se mettant en avant il s’égare, "
cela invite à se placer dans la secondarité, la modération,
la juste place du Yin avec son efficacité et son endurance et
d’avoir toute une latitude
pour trancher au moment propice et au bon endroit.
Le Yi-Jing aide à tout moment
de se condenser, de se trouver un courage sans faille en maintenant
sa clarté personnelle comme l’avoir mise à l’abri et de patienter un certain temps,
le temps qu’une saison soit remplacée.
Le flux vital (ou souffle) poursuit un éternel chemin…
puis si l’harmonie est moins présente,
une vue nouvelle prend corps progressivement en restant à l’abri.
A chacun d’en ressentir ces moments subtils
comme des mémoires de survenir en un regard agréable
lorsqu’il reflète un espoir, une paix, une sérénité.
Il est prêt à regarder l’harmonie avec un œil tout neuf
la pérenniser en soi.
Dans une approche réfléchie, puiser de l’harmonie,
la partager c’est bonheur… alors
inopinément de s’approcher à être au
" moment propice et au bon endroit "
pour exprimer une subtile émotion c’est comme
entrevoir différemment le devenir d’une ère nouvelle ?
Dans le symbolisme de retrouver cette énergie duelle des trigrammes
et de prendre conscience ce symbolisme, pérenniser en soi de l’harmonie.
" La voie se réalise à mesure que nous y cheminons ;
les choses deviennent ce qu’elles sont à mesure que nous les disons telles."
Pas simple de prendre conscience à se conduire en harmonie
avec le Tout cosmique. La pratique du Reiki en est une approche.
Symbolisme des trigrammes :
H63 : le trigramme Feu est en bas est surmonté du trigramme Eau.
H21 : le trigramme Tonnerre en bas est surmonté du trigramme Feu.
H63 : Eau et feu s’entendent très bien lorsque le feu est dessous l’eau.
Si un feu est trop fort l’eau s’évapore, s’il est trop faible les bouillons s’échappent par petites doses et finissent pat éteindre le feu.
Le H63 démontre que les curseurs des éléments vitaux à la vie sont harmonieux,
d’aller très bien ensemble et de réussir à fusionner agréablement.
Une alliance d’être engagée illico.
Une aide pour cette étude est en marche …
la vision de la terre qui pénètre sous l’eau, lui fait un lit, des rives, une embouchure, l’eau poursuit un chemin menant à une symbiose parfaite avec le feu.
Le H63 (fusion du feu et de l’eau) est d’actualité, la terre lui doit bien cela.
Terre et eau sont présentes partout sur le globe et d’être des ingrédients majeurs pour la vie.
H21 : Le tonnerre, son fracas entre en action avec l’aide du feu.
Lorsque la montagne rencontre le feu,
elle en retient l’éclat et adoucit son tranchant :
c’est le moment de la diplomatie ou du voyage. H56.
Mais quand le feu s’associe à l’énergie du tonnerre,
l’heure est à l’application de la loi, de règles.
Seulement on ne s’arroge pas le droit d’exercer seul la justice.
Belle réflexion de Pierre Faure en son dernier ouvrage autour du H63 :
" Un temps d’accalmie et de repos, où une claire répartition des
rôles permet la modération des forces et maintient l’apaisement.
Moment fragile aussi où prévaut l’impression que " dans ce monde, le haut et le bas, le clair et l’obscur, l’éternel et l’éphémère se tiennent dans un équilibre parfait." (J.Arp) "
Cependant, notre univers étant habilité d’in constant désir d’évolution, cette harmonie peine à se maintenir et bascule tôt ou tard.
Il est déterminant alors d’en finir radicalement à ce qui pose problème.
On lève donc avec le guide le trouble qui était caché.
ON n’hésite pas à " Couper avec les dents et joindre les mâchoires."
Laisser vibrer son cerveau droit créatif et de s’unir à
- la douceur
- au calme
- la réflexion
- la visualisation d’une guérison pour certains
et enfin être à l’écoute des émotions, de son intuition pour ensuite agir sans se fatiguer de manière juste et alignée.
Ainsi au tour du yang sacré d’entrer en action avec confiance et bienveillance dans le projet initial.
Le flux vital (chi) poursuit un éternel chemin de changements.
L’idéogramme Sheng, suivre le flux,
comprend ces notions de docilité,
d’obéissance, de naturel, de coulant, d’aisé.
Et d’épouser le mouvement global de ce flux,
en une belle communication partagée…en toute solidarité,
c'est le retour à de la simplicité qui en est plus qu’harmonieux.
La terre accueille l’eau !
De ces H63 et H21 transformés : seuls deux traits d’être inchangés.
Le premier trait et le second, quelle est leur signification en cette base du H63.
Il est question au guide de prendre en considération les hexagrammes dérivés suivants :
- H39, l’entrave ou buter sur un obstacle. Moment de difficultés extérieures qui freinent et de nous renvoyer à soi-même. Ce retour à soi permet de reconsidérer calmement les choses, se repositionner. Alors on n’échappe pas à MORDRE.
- H5 , l’attente. C’est un temps nécessaire à une articulation de forces porteuses de d’enfantements à venir. Une gestation qui demande patience et confiance , il y a tant de choses à MORDRE, le but , les harmoniser même si cela demande des châtiments mesurés.
Le H63 est être en confiance pour accomplir dans l’harmonie.
Le H21 nous dit comment y arriver sereinement même si cela demande d’éliminer ce qui bloque une situation.
Ce moment demande à ne pas hésiter à suivre l’élan qui incite au
ralliement des forces.
Le recentrage porte rapidement et concrètement ses fruits.
Cet accomplissement d’en entraîner d’autres.
Il y a nécessité de hiérarchiser les priorités.
D’où l’utilité de s’approcher d’une rivière (ou d’un livre- ami) . . .
où coule la vérité, manière simple de l’atteindre doucement.
A souhait est proposé de l’écoute,
d'entendre qu’autant d’éveils soient partagés à plusieurs.
La disharmonie n’a pas sa place en cette étude
un rythme s’impose,
une juste cadence,
pour une belle fusion du feu et de l’eau ;
puiser en toute source bienfaitrice
de faire naître l’émergence de l’harmonie
jusqu’à évoquer parfois son aspect tranchant, efficacement.

Guy H
avoir accompli ou déjà traversée
et 21, morsure énergique au travers d’une bouche où se trouve un os
puis de réunir.
La prospérité d’advenir comme le démontre le Ciel antérieur H11..

https://astropalais.forumactif.com/t1390-63-mutation-apres-la-realisation
63, déjà traversé, avoir accompli la traversée ou repas avalé.
Le trigramme Feu est surmonté du trigramme Eau.
L’Eau et le Feu s’unissent, ils joignent leurs effets,
La symbiose est établie.
Les mots : réalisation finale – victoire crescendo – travail bien fait –perfection – performance optimale – prudence.
Mais aussi :
(Marque du passé, de l’accompli) déjà fini, achevé, écoulé, cela étant, ensuite.
Autres symboles :
Le riz est déjà consommé – la rivière est déjà traversée – les épis sont ordonnés – l’ordre – fin de l’aventure, début des déboires – pacifié.
Le Ricci : terme de l’accomplissement, moment où tout est achevé mais où l’inaction peut entraîner un retour du désordre.
Le ciel antérieur du H63 est le H11 le FLUX PRINTANIER: Ciel et Terre de s’épouser, milieu fortement prospère, les souffles Yin et Yang vont à la rencontre l’un de l’autre et se pénètrent, c’est l’essor et l’abondance de se déployer comme
" arriver " à la subtile et finale harmonie.

Tchi Tchi.
Le premier Tchi montre le grain d’une céréale dont la soupe est humée et avalée par l’image du gosier.
On a avalé la soupe, le repas est " terminé. "
Le second Tchi comporte à gauche le cours d’eau,
à droite des épis de céréales bien rangés.
Ce caractère évoque l’idée d’achèvement.
Tchi Tchi est l’achèvement accompli.
D’ailleurs les six traits qui composent ce H63, sont dits être à la bonne place c’est-à-dire : Yang- Yin- Yang- Yin- Yang- Yin-, l' harmonie est réalisée.
Cet hexa est l’avant dernier du livre celui qui aboutit à la suite d’un long chemin, un long périple passant par les 62 autres plus un le H64(ou hexa zéro)
et de réaliser l’union du feu (trigramme du bas) et de l’eau (trigramme du haut)... union impensable.
(On peut y voir aussi en cet hexa l'image du parcours de la Kundalini).
Cela ne s’est pas fait sans mal, hâte et ou précipitation, retenue et engagement,
tel a été le lot de tous les hexagrammes précédents.
L’idée de repas avalé, d’achèvement montre un être arrivé par les difficultés diverses de sa vie à ressentir cet être dit "accompli. "
Cet homme est dit "de bien " que l’on retrouve souvent dans les hexagrammes, homme de bien pour ses qualités morales et sa sagesse acquise.
Mais cet état d’être accompli par les épreuves ne sont peut-être que provisoires
comme s’il était nécessaire de redonner un " tour " de roue, par d’autres épreuves
de la vie , et de repartir tout de même avec le H64 ou H0.
Et qui de plus " accompli " pouvait donner une belle image de ce H63…
que nous donne Lao zi :
" Ce qui est en repos est facile à tenir
Ce qui n’a point éclos est facile à prévenir […]
Sois attentif au terme comme au germe
Jamais tu ne connaîtras l’échec. "
Dans ce H63, le trigramme de l’eau est au-dessus de celui du feu.
C’est le " Déjà traversée ".
Rivière, épreuve, vie ?
On dit qu’ainsi l’homme de bien se souvient du malheur afin de s’en prémunir. Il anticipe les difficultés à venir et lui permet d’en identifier les prémices.
Le feu brille au-dedans et la flamme s’élève.
L’eau est à l’extérieur et s’écoule vers le bas.
Eau et feu se croisent et s’accordent,
se contenant paisiblement l’un l’autre.
En fait c’est la fusion.
Yin et Yang en une heureuse disposition :
chaud et froid les énergies s’équilibrent,
dynamisme et flexibilité s’harmonisent,
le clair et le caché se tiennent en respect.
Comme une cuisson tranquille qui se prolongerait sur un feu bien réglé,
l’humide absorbe la chaleur, le sec trouve un lieu ou se résorbe sa fièvre.
Dedans et dehors sont en accord.
Moment précieux où la clarté personnelle profite aux relations,
où le sentiment partagé n’est pas prétexte à sombrer dans la confusion.
Tant de luttes et d’épreuves sont nécessaires
pour atteindre cette juste répartition des places, des tâches, des esprits !
Enfin un ordonnancement calme où la vitalité s’épanouit dans des relations fluides.
L’eau et le feu pour un temps alliés, en une fragile symétrie… !
Ce n’est pas commun que deux antagonistes pareils peuvent s’épouser,
s'entremêler !
Cet achèvement, l’homme de bien s’emploie à le savourer
comme un trop rare présent, sans pour autant se laisser endormir.
Il se souvient des batailles et des calamités, si promptes à resurgir.
Il connaît l’eau sournoise qui s’insinue et attend ;
il se méfie du feu qui éclaire, réchauffe, puis soudain, aveugle et brûle.
Ainsi l’homme de bien ou sage alors que tout est en ordre
est conscient des risques inhérents à toute situation arrivée à son apogée.
Savoir maintenir la quiétude est un art.
Trop de langueur et l’apathie s’installe, trop de vivacité et
le sentiment s’évapore.
Fugacité de l’instant, fragilité de ce présent que tout menace !
Et comme présence en cet hexagramme 63, au cœur est le 64
le pas encore accompli, manifeste un départ de zéro nécessaire.
" La tristesse survient quand la joie est à son comble " dit un proverbe chinois.
Il ne faudra pas la laisser s’installer :
que la fluidité demeure,
que rien ne s’épuise ni ne se fige.
« Be water »!
Fameux mantra de Bruce Lee !
Etre comme l’eau, c’est-à-dire sans forme rigide prédéterminée, afin de déjouer la répression.
Épouser la contrainte, comme l’eau coule dans un bol, mais la contrer aussi :
quand on frappe l’eau, c’est toujours elle qui gagne.
À l’origine de cette maxime mondialement célèbre, il y a une épiphanie, racontée par Lee dans une dissertation de philosophie à l’université de Washington, alors qu’il vient d’arriver sur la côte ouest des États-Unis.
Revenant sur son apprentissage du kung-fu auprès du grand maître Yip Man,
lequel lui reproche alors sa « fureur », qui lui fait oublier le relâchement nécessaire à l’artiste martial.
Bruce Lee se souvient : " Après des heures passées à méditer et m’entraîner, j’ai tout lâché pour aller naviguer seul sur une jonque. Sur la mer j’ai pensé à tout ce temps passé à l’entraînement : je m’en voulais tellement que j’ai frappé l’eau avec mon poing !
C’est alors — à ce moment précis — qu’une pensée m’a saisi :
l’eau n’était-elle pas l’essence par excellence du kung-fu ?
N’avait-elle pas illustré à l’instant son principe même ?
Je l’avais frappée mais elle n’avait pas souffert. (…)
Cette substance, la plus souple du monde, pouvant être contenue dans le plus petit des bocaux, semblait si faible. En réalité, elle pouvait pénétrer la substance la plus dure du monde.
Voilà ! Je chercherais désormais à être comme l’eau (1). "
Lucide comme le feu, profond comme l’eau,
l’homme de bien veille à tenir le danger à distance.
Il détecte les maux qui se profilent derrière les apparences :
un peu d’inertie, un rien de complaisance, un brin de suffisance.
Conscient des germes contenus dans ce dispositif subtil,
il sera attentif à ce qui cherche à poindre,
à ce tout premier indice qui est le domaine d’usage.
Dans le livre du prince Shang, on peut lire une citation très claire :[color]
" Le sot ne voit même pas ce qui est achevé,
le sage voit ce qui n’est pas encore germe."
Et encore cette ultime maxime, en final du Livre des Transformations
version Wilhelm :
" Si l’on comprend la manière dont l’arbre
se concentre dans la graine,
On comprend le déploiement futur
de la graine en l’arbre. "
Ce H63 peut être interprété comme une métaphore de l’âge mûr,
juste avant " l’entrée en vieillesse"
plus précisément le moment où l’on est sur le point de prendre une retraite ;
où l’on devrait profiter de ce moment de plénitude où tout
est à sa place comme on se l’imaginait.
Et ainsi de s’en approcher pour gouverner avec souplesse
et à la fois se maîtriser.
Nous pouvons aussi voir un symbolisme par l’arcane majeur du Tarot :
le fou, ou plutôt l'arcane sans nom ni numéro.
Il représente l’homme accompli.
Un Fou accompli comment cela ?
Arrivé est le mot approprié.
En sa main droite il tient un bâton de pèlerin,
baguette magique de couleur rouge symbolisant l’aide spirituelle accordée
tout au long du chemin.
Bizarrement il tient en sa main gauche un autre bâton de couleur verte
qu’il passa sur son épaule droite,
il a donc fait passer tout le négatif sur le côté positif et
à bien regardé l’image il n’y a plus rien à sa gauche
car même sa main gauche est figurée à droite.
Au bout de son bâton, le balluchon représentant toutes les possessions du FOU qui,
comme la couleur en témoigne, sont spirituelles.
Ce FOU ayant passé par toutes les étapes possibles de son développement
sur terre, est parvenu à l’échelon supérieur.
Sa conscience s’est unie à la conscience divine.
C’est ainsi qu’il porte un masque car son réel visage si illuminé ne peut être vu
par le commun des mortels.
Est-ce le point d’avoir accompli comme un point de non-retour ?
Si tout est à sa place un guide apparaît inutile,
NON un guide est toujours utile.
Si on se plie au rythme (au rite) sans être vraiment en résonance, cela n’ira pas .
Et donc un os de se trouver en travers de la bouche, pas d’hésitation à le mordre
puisqu’il est question de RÉUNIR.

https://astropalais.forumactif.com/t1348-21-proces-criminel
21, Mordre au (à) travers et unir.
Le trigramme Foudre ou Tonnerre est surmonté du trigramme Feu.
Il y a un redoublement d’énergie en ce guide.
En haut clarté en bas ébranlement.
Encore deux pôles complémentaires, c'est l'orage.
Cela signifie supprimer les causes de désaccord.
C’est un redoublement d’énergie, en haut la clarté, en bas l’ébranlement.
Les choses de ce monde ne peuvent suivre librement leur cours,
car il existe des causes de désunion.
Il faut éliminer l’obstacle pour établir la libre communication, cependant on ne s'arroge pas le droit d'exercer seul (e) la justice et de faire appel à des Aides.
Les mots : accomplissement d’actions décisives – rétablissement de l’ordre – usage sensé de la force – justice – dévouement tenace à la tâche.
Mais aussi :
Shi : Mordre, mâcher, manger. Atteindre, arriver à.
He : Unir, ensemble, fermer. Boire.
Autres symboles :
La bouche d’un chaman, celui qui utilise un texte écrit sur bambou, réunit ce qui était séparé – mâcher – trancher – la bouche se referme aussi aisément que le couvercle s’emboîte sur le récipient – les chamans mènent l’enquête – manger.
Le Ricci définit ainsi le H21 : intervention active, moment où l’emploi des mesures vigoureuses rétablit l’harmonie entre le haut et le bas.
Le ciel antérieur du H21 est bien à propos, c’est le H13 S’ACCORDER aux autres pour trancher et à plusieurs de se mettre en accord pour concevoir un projet, une action commune.
S’accorder entre tous, s’affirmer face à l’autre et s’il faut articuler nos différences, il y a défi et ce H21 de le provoquer avec une sentence directe verbale" Couper avec les dents et joindre les mâchoires." On y va !
C’est dire qu’il y a des données suffisamment disséquées pour pouvoir trancher. Ainsi d’accomplir les efforts nécessaires pour clarifier une situation, aboutir à une position ferme et des décisions nettes.
On retrousse les manches pour s’accorder à plusieurs, imagé par le symbolisme d’un couvercle de s’adapter parfaitement à un récipient. Chacun des participants par une décision nette accepte et se fait accepter à l’élaboration du projet.
Il a fallu intervenir énergiquement.
SHI HE.
SHI est la parole (une bouche à gauche dans l’image)
du devin à son consultant :
à sa droite, les deux hommes sont entre ciel et terre,
et la barrière de la science les sépare,
car l’un sait et l’autre ne sait pas.
En haut de ces hommes, deux tiges d’achillée,
l’herbe aux devins ( les baguettes utilisés pour les tirages).
SHI est la vérité.
HE , évoque la parole (une autre bouche) qu’un homme dissimule, comme le couvercle dissimule le contenu du vase : He est " le menteur ".
SHI HE est celui qui fausse la vérité… mais pas seulement cela !
Il y a aussi une recherche de vérité et de trouver le devin.

Puis l’ayant trouvé et vu avec lui l’obstacle,
c’est au consultant alors de supprimer l’obstacle de manière radicale,
trancher pour mettre un terme à tout malentendu
et favoriser l’union juste entre les éléments de la situation
qui souffrent injustement à cause de cet obstacle.

Sylvie Verbois dans son Yi King " classique de la simplicité " ,
détaille ainsi :
" Une bouche ouverte qui interroge le sort au sujet d’un bien personnel.
Il existe un obstacle à détruire. La marche est entravée.
Avant de rendre sa réponse, l’être qui tire les baguettes doit apprendre
à regarder au-delà des apparences. : -X
Comprendre ce qui se passe, entendre les avertissements du Ciel.
Le sang bat, l’être a de la fièvre.
Dans un vase rituel, le sang sacrificiel repose.
Des contraintes se précisent, elles risquent d’engorger l’être
qui interroge le sort.
Il convient de serrer les dents mais de ne pas remâcher de vieilles histoires.
Ne pas laisser les contraintes s’entasser car
elles deviendront carcan de fer et fers aux pieds.
Et dans l’indication " ne pas avaler de l’or, on risque la mort "
c’est être attentif à ce qui nous nourrit :
profession, travail ou alimentation;
ne pas trop en faire ; l’être risque l’indigestion."
Dominique Bonpaix en son Yi Jing pour les nuls apporte ceci :
"La situation est celle d’une dysharmonie due à un obstacle majeur.
Cette situation inextricable a pour seule solution
de trancher résolument dans le vif.
Ce H21 est un des plus violents du Yi Jing.
Pour trancher dans le vif et accomplir un acte sûr, il est essentiel d’être au clair avec ses motivations profondes, d’être capable de saisir ce qui est réellement et d’intervenir à bon escient. "
En ce H21, mordre à travers et unir
(au cœur de l’hexa il y a le H39, l’obstacle.
Un obstacle est celui qui doit être " mordu ",
pour pouvoir passer au travers et ensuite rétablir
une harmonie ! Et l’excès confirme toujours d’agir vite.
Le guide d’être dans la hâte comme pour un procès d’être statué.
Parmi tous les conseils de l'image du H21,
il faut entendre par :
" il se mijote quelque chose " une action ferme et brève est en devenir. L’intervention vigoureuse est nécessaire afin de rétablir une situation harmonieuse.
Et ce guide a une intention louable, d’unir, d’alliance, de mariage (entre des belligérants ?).
Jusqu’à tarauder les protagonistes, s’unir et parfois de se désunir par la suite ?
Le guide de poser le problème par la parole et de passer l’obstacle.
Il en va de la santé d’un pays, d’une personne atteinte d’une maladie et
souvent cela fait appel à relever des défis
qui selon Pierre Faure sont énumérés ainsi :
- prendre conscience d’un blocage
- mener les investigations nécessaires pour comprendre où est le problème
- regarder une difficulté en faire et faire le nécessaire pour s’en débarrasser
- ne pas accuser sans avoir au préalable éclairci les responsabilités
- éclaircir un malaise et essayer de le résoudre avec la fermeté nécessairement
- modérer l’envie de trancher brutalement
- prendre les décisions permettant de rétablir un fonctionnement harmonieux
- imposer le respect des règles et assumer cette position.
La nourriture fluidique,
captée par les baguettes d’achillée du Yi king,
et donnée par la bouche des devins qui pratiquent,
est la même que celle reçue par la bouche sous l’aspect
de la nourriture terrestre mijotée dans une marmite ;
les deux semblent différents et pourtant si l’on coupe
avec les dents les aliments de la terre, on en extrait l’énergie,
le prana, le Thin, et lui seul nourrit.
En la DIXIÈME AILE il est écrit: MORDRE et UNIR , c'est s'alimenter.
Le devin ou chaman pose ainsi les limites (ou mesure) du juste et de l’injuste.
La fusion entre les deux aspects de l’être pourra alors s’opérer pour réaliser l’être complet.
Voyons maintenant une autre vision de SHI HE.
Trigramme du bas le Tonnerre, en haut le Feu.
Tonnerre et foudre, c’est l’orage.
Le tonnerre qui secoue et l’éclair qui aveugle.
Vivacité soudaine qui met brutalement face à la loi du ciel.
L’un est la décision véhémente.
L’autre est le feu, le soleil, l’éclair, la hallebarde et les armes.
Charge conjointe, violente, intraitable.
Tohu-bohu qui jette dans la confusion,
comme pour précipiter une fin et enclencher un début.
Le couperet de la loi s’abat telle la foudre.
Mais il exige une lucidité parfaite.
La loi est comme le calque qui préfigure le châtiment.
Elle sera d’autant plus respectée que son ombre est flagrante.
On ne tranche pas à tout propos : lorsqu’il s’agit de procédures,
il faut intervenir à bon escient : au bon moment au bon endroit.
De cette étude on peut avancer qu’un rythme juste doit être développé, et comme par un harmonieux " déclic " d'engager une énergie salvatrice.
L'étude, tous les jours un peu plus
le Tao, tous les jours un peu moins
de moins en moins jusqu'au non-agir comme nourriture.
Agir, trancher au " bon moment "
pour établir ou rétablir de l’harmonie,
en soi, ou en l’autre qui cependant en cherchant un peu,
de s’apercevoir qu’ elle ne nous avait jamais quittés
puisque constante dans l’univers.
Cette harmonie est de tous les instants dan l’union des êtres qui demeurent en confiance.

Cette étude des hexagrammes est à rapprocher de cette pensée :
" Ô qu'il est bon d’accomplir en pleine confiance et d’enclencher un mouvement déterminé qui permette
d’en éclaircir les ressorts cachés."
Nous pouvons reprendre le simple conseil du H2 le RÉCEPTIF avec la formule :
" en se mettant en avant il s’égare, "
cela invite à se placer dans la secondarité, la modération,
la juste place du Yin avec son efficacité et son endurance et
d’avoir toute une latitude
pour trancher au moment propice et au bon endroit.
Le Yi-Jing aide à tout moment
de se condenser, de se trouver un courage sans faille en maintenant
sa clarté personnelle comme l’avoir mise à l’abri et de patienter un certain temps,
le temps qu’une saison soit remplacée.
Le flux vital (ou souffle) poursuit un éternel chemin…
puis si l’harmonie est moins présente,
une vue nouvelle prend corps progressivement en restant à l’abri.
A chacun d’en ressentir ces moments subtils
comme des mémoires de survenir en un regard agréable
lorsqu’il reflète un espoir, une paix, une sérénité.
Il est prêt à regarder l’harmonie avec un œil tout neuf
la pérenniser en soi.

Dans une approche réfléchie, puiser de l’harmonie,
la partager c’est bonheur… alors
inopinément de s’approcher à être au
" moment propice et au bon endroit "
pour exprimer une subtile émotion c’est comme
entrevoir différemment le devenir d’une ère nouvelle ?
Dans le symbolisme de retrouver cette énergie duelle des trigrammes
et de prendre conscience ce symbolisme, pérenniser en soi de l’harmonie.
" La voie se réalise à mesure que nous y cheminons ;
les choses deviennent ce qu’elles sont à mesure que nous les disons telles."
Pas simple de prendre conscience à se conduire en harmonie
avec le Tout cosmique. La pratique du Reiki en est une approche.
Symbolisme des trigrammes :
H63 : le trigramme Feu est en bas est surmonté du trigramme Eau.
H21 : le trigramme Tonnerre en bas est surmonté du trigramme Feu.
H63 : Eau et feu s’entendent très bien lorsque le feu est dessous l’eau.
Si un feu est trop fort l’eau s’évapore, s’il est trop faible les bouillons s’échappent par petites doses et finissent pat éteindre le feu.
Le H63 démontre que les curseurs des éléments vitaux à la vie sont harmonieux,
d’aller très bien ensemble et de réussir à fusionner agréablement.
Une alliance d’être engagée illico.
Une aide pour cette étude est en marche …
la vision de la terre qui pénètre sous l’eau, lui fait un lit, des rives, une embouchure, l’eau poursuit un chemin menant à une symbiose parfaite avec le feu.
Le H63 (fusion du feu et de l’eau) est d’actualité, la terre lui doit bien cela.
Terre et eau sont présentes partout sur le globe et d’être des ingrédients majeurs pour la vie.
H21 : Le tonnerre, son fracas entre en action avec l’aide du feu.
Lorsque la montagne rencontre le feu,
elle en retient l’éclat et adoucit son tranchant :
c’est le moment de la diplomatie ou du voyage. H56.
Mais quand le feu s’associe à l’énergie du tonnerre,
l’heure est à l’application de la loi, de règles.
Seulement on ne s’arroge pas le droit d’exercer seul la justice.
Belle réflexion de Pierre Faure en son dernier ouvrage autour du H63 :
" Un temps d’accalmie et de repos, où une claire répartition des
rôles permet la modération des forces et maintient l’apaisement.
Moment fragile aussi où prévaut l’impression que " dans ce monde, le haut et le bas, le clair et l’obscur, l’éternel et l’éphémère se tiennent dans un équilibre parfait." (J.Arp) "
Cependant, notre univers étant habilité d’in constant désir d’évolution, cette harmonie peine à se maintenir et bascule tôt ou tard.
Il est déterminant alors d’en finir radicalement à ce qui pose problème.
On lève donc avec le guide le trouble qui était caché.
ON n’hésite pas à " Couper avec les dents et joindre les mâchoires."
Laisser vibrer son cerveau droit créatif et de s’unir à
- la douceur
- au calme
- la réflexion
- la visualisation d’une guérison pour certains
et enfin être à l’écoute des émotions, de son intuition pour ensuite agir sans se fatiguer de manière juste et alignée.
Ainsi au tour du yang sacré d’entrer en action avec confiance et bienveillance dans le projet initial.
Le flux vital (chi) poursuit un éternel chemin de changements.
L’idéogramme Sheng, suivre le flux,
comprend ces notions de docilité,
d’obéissance, de naturel, de coulant, d’aisé.
Et d’épouser le mouvement global de ce flux,
en une belle communication partagée…en toute solidarité,
c'est le retour à de la simplicité qui en est plus qu’harmonieux.
La terre accueille l’eau !
De ces H63 et H21 transformés : seuls deux traits d’être inchangés.
Le premier trait et le second, quelle est leur signification en cette base du H63.
Il est question au guide de prendre en considération les hexagrammes dérivés suivants :
- H39, l’entrave ou buter sur un obstacle. Moment de difficultés extérieures qui freinent et de nous renvoyer à soi-même. Ce retour à soi permet de reconsidérer calmement les choses, se repositionner. Alors on n’échappe pas à MORDRE.
- H5 , l’attente. C’est un temps nécessaire à une articulation de forces porteuses de d’enfantements à venir. Une gestation qui demande patience et confiance , il y a tant de choses à MORDRE, le but , les harmoniser même si cela demande des châtiments mesurés.
Le H63 est être en confiance pour accomplir dans l’harmonie.
Le H21 nous dit comment y arriver sereinement même si cela demande d’éliminer ce qui bloque une situation.
Ce moment demande à ne pas hésiter à suivre l’élan qui incite au
ralliement des forces.
Le recentrage porte rapidement et concrètement ses fruits.
Cet accomplissement d’en entraîner d’autres.
Il y a nécessité de hiérarchiser les priorités.
D’où l’utilité de s’approcher d’une rivière (ou d’un livre- ami) . . .
où coule la vérité, manière simple de l’atteindre doucement.
A souhait est proposé de l’écoute,
d'entendre qu’autant d’éveils soient partagés à plusieurs.
La disharmonie n’a pas sa place en cette étude
un rythme s’impose,
une juste cadence,
pour une belle fusion du feu et de l’eau ;
puiser en toute source bienfaitrice
de faire naître l’émergence de l’harmonie
jusqu’à évoquer parfois son aspect tranchant, efficacement.

Guy H
[Aparté : A signaler qu'il n'y a aucun rapprochement à des événements actuels et si cela était, complètement fortuit cela serait, car les baguettes utilisées apportent chaque jour des hexagrammes de manière aléatoire pour cette étude.]






