Titre: Pensées légères et fugaces Posté par: Moguilev le 17 Septembre 2019 à 13:36:34 Bon, je ne savais pas ou poster ces quelques pensées insignifiantes, au fil de l'eau et de mon état d'esprit.
Et j'ai trouvé cette section, abandonnée depuis plus de 6 ans (mon Dieu !). Bon donc : Aujourd’hui 17 septembre 2019, le temps est assez doux, mais blafard. Et les gens aussi sont blafards. Leur peau est blanche et moite et ça donne la nausée (comme dirait Jean-Paul). Mais voyons le verre à moitié plein, c’est quand même une sorte de temps idéal : 18 à 20 degrés, pas de vent, assez lumineux malgré tout. On peut sortir avec son tee shirt et sa veste légère avec des poches, dans lesquelles on peut ranger ses papiers, ses sous, son smartphone, ses clés … c’est quand même pratique ça dites donc. Bon donc, ça me motive à faire une petite balade à pied ce midi, entre deux sessions de travail au bureau, acheter mon sandwiche, le manger dans un petit square verdoyant, surfer sur les forums, ou lire quelques pages d’un bon bouquin. Et là j’ai l’impression prégnante qu’il va m’arriver quelque chose de spécial. Bien sûr, il ne m’arrive rien du tout ! ce qui amène deux questions : 1/ Souhaitons-nous vraiment qu’il nous arrive quelques chose, l’irruption de la réalité se traduisant en général par une sorte d’incident, voire d’accident. 2/ Comment favoriser la survenue événements imprévus ? A la deuxième question, je crois bien avoir la réponse, et c’est bien simple : Moins on prévoira, et plus il y aura d’imprévu. CQFD ! Il faut être moins dans le contrôle, accepter de prendre certains risques, être disponible et se montrer ouvertement disponible, et bien sûr : provoquer (ce qui ne veut pas dire : se mettre à poil, car dans ce cas les conséquences risquent d’être assez prévisibles). Une stratégie pour ce mettre aisément dans cet état d’esprit : être guidé par un idéal, comme Don Quichotte avec son idéal de chevalier errant. Cet idéal est un excellent moteur … pour nous envoyer dans le mur, ou plutôt : pour nous fracasser contre la réalité. Ce faisant on peut faire des rencontres. Des mauvaises évidemment, et parfois des bonnes aussi. Ou bien, en termes métaphysiques (et en paraphrasant Lucrèce) : le hasard, celui de l’électron qui modifie aléatoirement sa trajectoire, provoque des collisions, source de nouvelles combinaisons... |