J'aimerais tant voir Syracuse, L'île de Pâques et Kairouan Et les grands oiseaux qui s'amusent A glisser l'aile sous le vent,
Voir les jardins de Babylone (Syracuse) Et le palais du Grand Lama, (Syracuse) Rêver des amants de Vérone (Syracuse) Au sommet du Fujiyama,
Voir le pays du matin calme, Aller pêcher au cormoran Et m'enivrer de vin de palme En écoutant chanter le vent.
Avant que ma jeunesse s'use (Syracuse) Et que mes printemps soient partis, (Syracuse) J'aimerais tant voir Syracuse (Syracuse) Pour m'en souvenir à Paris. (Syracuse) (Syracuse) (Syracuse) (Syracuse) (Syracuse) (Syracuse)
Qu'il est loin mon pays,qu'il est loin Parfois au fond de moi se ranime L'eau verte du Canal du Midi Et la brique rouge des Minimes
Ô mon "pays", Ô Toulouse, Ô Toulouse
Je reprends l'avenue vers l'école Mon cartable est bourré de coups de poing Ici, si tu cognes tu gagnes Ici, même les mémés aiment la castagne
Ô mon "pays", Ô Toulouse
Un torrent de cailloux roule dans ton accent Ta violence bouillonne jusque dans tes violettes On se traite de cons à peine qu'on se traite Il y a de l'orage dans l'air, et pourtant...
L'Eglise St Sernin illumine le soir D'une fleur de corail que le soleil arrose C'est peut-être pour ça, malgré ton rouge et noir, C'est peut-être pour ça qu'on te dit "Ville Rose"
Je revois ton pavé, ô ma cité gasconne Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz Est-ce l'Espagne en toi qui pousse un peu sa corne? Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz?
Voici le Capitole, j'y arrête mes pas Les ténors enrhumés tremblaient sous leurs ventouses J'entends encore l'écho de la voix de Papa C'était en ce temps là mon seul chanteur de blues
Aujourd'hui tes buildings grimpent haut, ôô A Blagnac tes avions sont plus beaux Si l'un, te ramène sur cette ville, Pourrais-je encore y revoir ma pincée de tuiles?
Au bout du téléphone, il y a votre voix Et il y a des mots que je ne dirai pas Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres Je voudrais vous les dire Et je voudrais les vivre Je ne le ferai pas, Je veux, je ne peux pas Je suis seule à crever, et je sais où vous êtes J'arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître Préparez votre temps, pour vous j'ai tout le mien Je voudrais arriver, je reste, je me déteste Je n'arriverai pas, Je veux, je ne peux pas Je devrais vous parler, Je devrais arriver Ou je devrais dormir J'ai peur que tu sois sourd J'ai peur que tu sois lâche J'ai peur d'être indiscrète Je ne peux pas vous dire que je t'aime peut-être
Mais si tu crois un jour que tu m'aimes Ne crois pas que tes souvenirs me gênent Et cours, cours jusqu'à perdre haleine Viens me retrouver Si tu crois un jour que tu m'aimes Et si ce jour-là tu as de la peine A trouver où tous ces chemins te mènent Viens me retrouver Si le dégoût de la vie vient en toi Si la paresse de la vie S'installe en toi Pense à moi Pense à moi
Mais si tu crois un jour que tu m'aimes Ne le considère pas comme un problème Et cours et cours jusqu'à perdre haleine Viens me retrouver Si tu crois un jour que tu m'aimes N'attends pas un jour, pas une semaine Car tu ne sais pas où la vie t'emmène Viens me retrouver Si le dégoût de la vie vient en toi Si la paresse de la vie S'installe en toi Pense à moi Pense à moi
Mais si tu...
« Dernière édition: 08 Septembre 2007 à 18:18:30 par Izazen »
Aucun Boeing sur mon transit Aucun bateau sur mon transat Je cherche en vain la porte exacte Je cherche en vain le mot exit Je chante pour les transistors Ce récit de l'étrange histoire De tes anamours transitoires De Belle au Bois Dormant qui dort Je t'aime et je crains De m'égarer Et je sème des grains De pavot sur les pavés De l'anamour Tu sais ces photos de l'Asie Que j'ai prises à deux cents Asa Maintenant que tu n'es pas là Leurs couleurs vives ont pâli J'ai cru entendre les hélices D'un quadrimoteur mais hélas C'est un ventilateur qui passe Au ciel du poste de police Je t'aime et je crains De m'égarer Et je sème des grains De pavot sur les pavés De l'anamour Je t'aime et je crains De m'égarer Et je sème des grains De pavot sur les pavés De l'anamour
« Dernière édition: 08 Septembre 2007 à 18:20:38 par Izazen »
Beaucoup de mes amis sont venus des nuages Avec soleil et pluie comme simples bagages Ils ont fait la saison des amitiés sincères La plus belle saison des quatre de la terre
Ils ont cette douceur des plus beaux paysages Et la fidélité des oiseaux de passage Dans leurs cœurs est gravée une infinie tendresse Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse Alors, ils viennent se chauffer chez moi Et toi aussi tu viendras
Tu pourras repartir au fin fond des nuages Et de nouveau sourire à bien d'autres visages Donner autour de toi un peu de ta tendresse Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse
Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne Il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines Alors, peut-être je viendrai chez toi Chauffer mon cœur à ton bois
A toi A la façon que tu as d'être belle A la façon que tu as d'être à moi A tes mots tendres un peu artificiels Quelquefois A toi A la petite fille que tu étais A celle que tu es encore souvent A ton passé, à tes secrets A tes anciens princes charmants
A la vie, à l'amour A nos nuits, à nos jours A l'éternel retour de la chance A l'enfant qui viendra Qui nous ressemblera Qui sera à la fois toi et moi
A moi A la folie dont tu es la raison A mes colères sans savoir pourquoi A mes silences et à mes trahisons Quelquefois A moi Au temps que j'ai passé à te chercher Aux qualités dont tu te moques bien Aux défauts que je t'ai cachés A mes idées de baladin
A la vie, à l'amour A nos nuits, à nos jours A l'éternel retour de la chance A l'enfant qui viendra Qui nous ressemblera Qui sera à la fois toi et moi
A nous Aux souvenirs que nous allons nous faire A l'avenir et au présent surtout A la santé de cette vieille terre Qui s'en fout A nous A nos espoirs et à nos illusions A notre prochain premier rendez-vous A la santé de ces millions d'amoureux Qui sont comme nous
A la vie, à l'amour A nos nuits, à nos jours A l'éternel retour de la chance A l'enfant qui viendra Qui nous ressemblera Qui sera à la fois toi et moi
A toi A la façon que tu as d'être belle A la façon que tu as d'être à moi A tes mots tendres un peu artificiels Quelquefois A toi A la petite fille que tu étais A celle que tu es encore souvent A ton passé, à tes secrets A tes anciens princes charmants
Ce titre a été écrit il y a près de 50 ans et a été repris par de nombreuses stars de la musique populaire brésilienne et de la Bossa Nova. Ainsi Henri Salvador jouit d'une notoriété importante au Brésil et on dit que cette chanson, présente dans un film populaire italien, a influencé Antonio Carlos Jobim (créateur de la Bossa )
Dans mon île Ah comme on est bien Dans mon île On n'fait jamais rien On se dore au soleil Qui nous caresse Et l'on paresse Sans songer à demain Dans mon île Ah comme il fait doux Bien tranquille Près de ma doudou Sous les grands cocotiers qui se balancent En silence, nous rêvons de nous.
Dans mon île Un parfum d'amour Se faufile Dès la fin du jour Elle accourt me tendant ses bras dociles Douce et fragile Dans ses plus beaux atours Ses yeux brillent Et ses cheveux bruns S'éparpillent Sur le sable fin Et nous jouons au jeu d'Adam et Eve Jeu facile Qu'ils nous ont appris Car mon île c'est le Paradis
Je veux dédier ce poème A toutes les femmes qu'on aime Pendant quelques instants secrets A celles qu'on connait à peine Qu'un destin différent entraîne Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître Une seconde à sa fenêtre Et qui, preste, s'évanouit Mais dont la svelte silhouette Est si gracieuse et fluette Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage Dont les yeux, charmant paysage Font paraître court le chemin Qu'on est seul, peut-être, à comprendre Et qu'on laisse pourtant descendre Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse Qui vous sembla triste et nerveuse Par une nuit de carnaval Qui voulu rester inconnue Et qui n'est jamais revenue Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises Et qui, vivant des heures grises Près d'un être trop différent Vous ont, inutile folie, Laissé voir la mélancolie D'un avenir désespérant
Chères images aperçues Espérances d'un jour déçues Vous serez dans l'oubli demain Pour peu que le bonheur survienne Il est rare qu'on se souvienne Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie On songe avec un peu d'envie A tous ces bonheurs entrevus Aux baisers qu'on n'osa pas prendre Aux cœurs qui doivent vous attendre Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude Tout en peuplant sa solitude Des fantômes du souvenir On pleure les lêvres absentes De toutes ces belles passantes Que l'on n'a pas su retenir
Et puisque c'est le Printemps... Elle est terrible Diane Dufresne...Elle en pince pas pour Brassens?
Un bon petit diable à la fleur de l'âge La jambe légère et l'œil polisson Et la bouche pleine de joyeux ramages Allait à la chasse aux papillons
Comme il atteignait l'orée du village Filant sa quenouille, il vit Cendrillon Il lui dit : "Bonjour, que Dieu te ménage J't'emmène à la chasse aux papillons"
Cendrillon ravie de quitter sa cage Met sa robe neuve et ses botillons Et bras d'ssus bras d'ssous vers les frais bocages Ils vont à la chasse aux papillons
Il ne savait pas que sous les ombrages Se cachait l'amour et son aiguillon Et qu'il transperçait les cœurs de leur âge Les cœurs des chasseurs de papillons
Quand il se fit tendre, elle lui dit : "J'présage Qu'c'est pas dans les plis de mon cotillon Ni dans l'échancrure de mon corsage Qu'on va à la chasse aux papillons"
Sur sa bouche en feu qui criait : "Sois sage !" Il posa sa bouche en guise de bâillon Et c'fut l'plus charmant des remue-ménage Qu'on ait vu d'mémoir' de papillon
Un volcan dans l'âme, ils r'vinrent au village En se promettant d'aller des millions Des milliards de fois, et mêm' davantage Ensemble à la chasse aux papillons
Mais tant qu'ils s'aim'ront, tant que les nuages Porteurs de chagrins, les épargneront Il f'ra bon voler dans les frais bocages Ils f'ront pas la chasse aux papillons
« Dernière édition: 23 Mars 2008 à 09:08:50 par Jeannine »
C'est un endroit qui ressemble à la Louisiane, A l'Italie Il y a du linge étendu sur la terrasse, Et c'est joli Refrain : On dirait le Sud, Le temps dure longtemps Et la vie sûrement, Plus d'un million d'années Et toujours en été - Y'a plein d'enfants, qui se roulent sur la pelouse, Y'a plein de chiens, Y'a même un chat, une tortue, des poissons rouges, Il ne manque rien - Refrain Un jour ou l'autre, il faudra qu'il y ait la guerre, On le sait bien On n'aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire, On dit c'est le destin - Tant pis pour le sud, C'était pourtant bien, On aurait pu vivre, Plus d'un million d'années, Et toujours en été.
Ils quittent un à un le pays Pour s'en aller gagner leur vie Loin de la terre où ils sont nés Depuis longtemps ils en rêvaient De la ville et de ses secrets Du formica et du ciné Les vieux ça n'était pas original Quand ils s'essuyaient machinal D'un revers de manche les lèvres Mais ils savaient tous à propos Tuer la caille ou le perdreau Et manger la tomme de chèvre
Pourtant que la montagne est belle Comment peut-on s'imaginer En voyant un vol d'hirondelles Que l'automne vient d'arriver ?
Avec leurs mains dessus leurs têtes Ils avaient monté des murettes Jusqu'au sommet de la colline Qu'importent les jours les années Ils avaient tous l'âme bien née Noueuse comme un pied de vigne Les vignes elles courent dans la forêt Le vin ne sera plus tiré C'était une horrible piquette Mais il faisait des centenaires A ne plus que savoir en faire S'il ne vous tournait pas la tête
Pourtant que la montagne est belle Comment peut-on s'imaginer En voyant un vol d'hirondelles Que l'automne vient d'arriver ?
Deux chèvres et puis quelques moutons Une année bonne et l'autre non Et sans vacances et sans sorties Les filles veulent aller au bal Il n'y a rien de plus normal Que de vouloir vivre sa vie Leur vie ils seront flics ou fonctionnaires De quoi attendre sans s'en faire Que l'heure de la retraite sonne Il faut savoir ce que l'on aime Et rentrer dans son H.L.M. Manger du poulet aux hormones
Pourtant que la montagne est belle Comment peut-on s'imaginer En voyant un vol d'hirondelles Que l'automne vient d'arriver ?
Il était un soir Il était une fois Quelque chose et moi Quelque chose et moi
Il était un soir Il était une fois Quelque chose et moi Quelque chose et moi
Un signe un espoir Une image une voix Quelque chose et moi Quelque chose et moi
Et je n'étais plus seul au monde Et je n'avais plus peur ni froid Et je vivais chaque seconde Et j'étais partout à la fois Et une araignée de légende Tisse le ciel de ma nuit Comme je suis heureux dans ma chambre Je ne sais pourquoi ni pour qui
Je vais et je viens Mal et bien sous mon toit Quelque chose et moi Quelque chose et moi
Et je n'attends rien Ni des dieux ni des rois Quelque chose et moi Quelque chose et moi
Comme un prisonnier s'émerveille A regarder vivre une fourmi J'ai reçu de bonnes nouvelles Il paraît que ça va bien la vie
J'ai envie d'ouvrir la fenêtre Pour me voir passer dans la rue Savoir si j'ai changé de tête Revoir ce que je ne suis plus
la la la la....
Et je n'étais plus seul au monde Et je n'ai plus peur ni froid La nuit ne sera plus très longue Oui, je sais que tu existeras
Timbre oblitéré, Ma langue est restée Collée dessus. Dans de l'eau détache Ce lambeau qui cache Un baiser perdu. Le papier qui brûle Geste ridicule J'ai renversé Sur l'encre d'études Bleue des mers du sud Le cendrier. Pas de suites possibles Pour cette impossible Missive confuse. Ces sentiments vagues Marqués par la bague Du doigt qui t'accuse. Bague de fiançailles Posée sur les rails Coupée net en deux Par les roues des
Wagonnets Qu'on pousse l'un vers l'autre Chargés remplis. Les wagonnets Qui nous éloignent l'un de l'autre Erreur du destin qui choisit. Les wagonnets Les wagonnets qu'on pousse Chargés remplis. Les wagonnets C'est l'aiguilleur qui tousse L'erreur du destin qui choisit. Par les roues des Wagonnets Les wagonnets qu'on pousse L'un vers l'autre Les wagonnets C'est l'aiguilleur qui tousse Et qui nous éloigne l'un de l'autre Les wagonnets.
C'est la dernière fois Que je dépense pour toi Cent vingt centimes. Dois-je y ajouter Le prix du papier? De la nicotine, Une cartouche entière Pour calmer mes nerfs Avant de t'écrire. Une cartouche qui se fume, Une dans le stylo-plume Pour qu'il transpire Mes sueurs profondes Dans mon coeur la sonde Pour qu'il diffuse Ces sentiments vagues Marqués par la bague Du doigt qui t'accuse Bague de fiançailles Posée sur les rails Coupée net en deux Par les roues des
Wagonnets Qu'on pousse l'un vers l'autre Chargés remplis. Les wagonnets Qui nous éloignent l'un de l'autre Erreur du destin qui choisit. Les wagonnets Les wagonnets qu'on pousse Chargés remplis. Les wagonnets C'est l'aiguilleur qui tousse L'erreur du destin qui choisit
Une petite cantate, Du bout des doigts, Obsédante et maladroite, Monte vers toi, Une petite cantate, Que nous jouions autrefois, Seule, je la joue, maladroite, Si, mi, la, ré, sol, do, fa, Cette petite cantate, Fa, sol, do, fa, N' était pas si maladroite, Quand c' était toi, Les notes couraient, faciles, Heureuses au bout de tes doigts, Moi, j' étais là, malhabile, Si, mi, la, ré, sol, do, fa,
Mais tu est partie, fragile, Vers l' au-delà, Et je reste, malhabile, Fa, sol, do, fa, Je te revois, souriante, Assise à ce piano-là, Disant "bon, je joue, toi chante, Chante, chante-la pour moi",
Si, mi, la, ré, Si, mi, la, ré, Si, sol, do, fa, Si, mi, la, ré, Si, mi, la, ré, Si, sol, do, fa, Oh mon amie, Oh ma douce, Oh ma si petite à moi, Mon Dieu qu' elle est difficile, Cette cantate sans toi,
Une petite prière, La, la, la, la, Avec mon coeur pour la faire, Et mes dix doigts, Une petite cantate, Mais sans un signe de croix, Quelle offense, Dieu le père, Il me le pardonnera,
Si, mi, la, ré, Si, mi, la, ré, Si, sol, do, fa, Si, mi, la, ré, Si, mi, la, ré, Si, sol, do, fa, Les anges, avec leur trompette, La jouerons, jouerons pour toi, Cette petite cantate, Qui monte vers toi, Cette petite cantate Qui monte vers toi,
Une nuit que j'étais A me morfondre Dans quelque pub anglais Du cœur de Londres Parcourant l'Amour Mon- Stre de Pauwels Me vint une vision Dans l'eau de Seltz
Tandis que des médailles D'impérator Font briller à sa taille Le bronze et l'or Le platine lui grave D'un cercle froid La marque des esclaves A chaque doigt
Jusques en haut des cuisses Elle est bottée Et c'est comme un calice A sa beauté Elle ne porte rien D'autre qu'un peu D'essence de Guerlain Dans les cheveux
A chaque mouvement On entendait Les clochettes d'argent De ses poignets Agitant ses grelots Elle avança Et prononça ce mot : Alméria
Fais comme l'oiseau Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut
Mais je suis seul dans l'univers J'ai peur du ciel et de l'hiver J'ai peur des fous et de la guerre J'ai peur du temps qui passe, dis Comment peut on vivre aujourd'hui Dans la fureur et dans le bruit Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu
Fais comme l'oiseau Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut
Mais l'amour dont on m'a parlé Cet amour que l'on m'a chanté Ce sauveur de l'humanité Je n'en vois pas la trace, dis Comment peut on vivre sans lui ? Sous quelle étoile, dans quel pays ? Je n'y crois pas, je n'y crois plus, je suis perdu
Fais comme loiseau Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut
Mais j'en ai marre d'être roulé Par des marchands de liberté Et d'écouter se lamenter Ma gueule dans la glace, dis Est-ce que je dois montrer les dents ? Est-ce que je dois baisser les bras ? Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu
Fais comme l'oiseau Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut
« Dernière édition: 16 Janvier 2009 à 09:56:34 par Izazen »